24 août 2011

Sandawe sort ses griffes...


Ils sont parus... Je les ai lus. Du bon travail, le fer de lance de Sandawe qui va pouvoir communiquer autour du crowdfunding et expliquer le processus pour trouver de nouveaux édinautes prêts à mettre des sous sur les prochains albums. Car pour le moment tout est un peu bloqué par le tome 2 de "Maudit Mardi" qui à lui seul attire l'ensemble des financements, mais sera bouclé dans les heures qui arrivent, permettant l'investissement sur ceux qui suivent...

Les deux albums qui sortent ce jour prouvent que c'est possible. D'autres titres sont prévus et sortiront au fur et à mesure du bouclage des budgets. Et de l'avancée des dessinateurs...

J'aime beaucoup "Maudit Mardi", bel album d'un auteur complet qui connait son métier et a des choses à dire. Un superbe ouvrage.

"Il Pennello" est une belle idée scénaristique, l'album graphiquement classique est plaisant et se laisse lire même si c'est probablement un petit peu moins maîtrisé graphiquement. Ce qui est logique, vu qu'il s'agit là du tout premier album BD du dessinateur.  Si je me rappelle mes propres débuts, on ne peut qu'incliner à l'indulgence pour quelques petits défauts mineurs qui ne handicapent en rien le lecteur, mais qu'un graphiste tatillon ressentira peut-être davantage...

On leur souhaite une belle carrière en libraire...

9 commentaires:

  1. Ai pensé à votre aventure en lisant dans Les Echos du jour l'histoire du lancement "self-édité" du dernier Kid Paddle : 800.000 eur. Aouch !
    de toute façon, less is more...

    Surprise par l'attention portée à la qualité du papier. Le public remarque-t-il vraiment la différence ?

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  2. Je ne sais pas. Mais je ne me pose pas la question vraiment. Sinon on baisse en qualité, forcément... Pour moi en tout cas, les productions Sandawe imprimées chez Lesaffre sont d'excellente qualité...

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  3. mais ce n'est pas ça que j'ai dit !
    l'article évoqué indique que justement ils ont quitté Dupuis pour "auto-éditer" le nouvel album car la qualité papier n'y était pas. entre autres griefs...
    et je m'interrogeais sur l'attention du grand public à ce genre de détail pour un album à gros tirage. évidemment pour des albums moins massivement diffusés, je ne dis pas...

    et puis c'est la disproportion entre leur chiffre de mise en place de l'album (800 K€ !) et le vôtre qui m'a interpellée.

    voili voilà...

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  4. Ben le prix, c'est parce qu'entre imprimer 5000 ou 10 000 bouquins et en tirer 500 000 exemplaires, il y a une grosse différence à tout point de vue, de stockage, de logistique, de papier, etc...

    Mais ces chiffres sont probablement à la louche et un brin fantaisistes. Il ne faut pas croire tout ce qu'on lit dans les journaux, vous savez.

    Si Patrick Pinchart est parti de Dupuis où il était en poste depuis plus de 20 ans et un des dirigeants majeurs, ce n'est sûrement pas pour un problème de qualité du papier, mais plus probablement pour se lancer dans une aventure personnelle excitante, qui lui permet de créer sa propre maison et de ne plus être juste un employé d'une autre boite.

    à le lire et lui parler régulièrement, je doute fort qu'une mésentente sur le grammage suffise à faire quitter un groupe comme Dupuis, sans une excellente raison.

    Le crowdfunding est un truc nouveau, personne ne sait si ça prendra ou pas dans ce marché très mouvant et imprévisible, mais autant être dans la vague de départ...

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  5. effectivement, dans l'articles il est dit qu'ils veulent voyager en première et plus en classe éco... ça va bien au delà de la qualité du produit offert au client, c'est sur !

    par ailleurs je vous parle que de la mise en place donc de l'opération marketing; ie mettre le produit en tête de gondole.

    pfff évidemment que mettre 10.000 ou 100.000 trucs sur le marché n'implique pas les même coûts de production, logistiques etc. même moi qui suit blonde (si si), je peux comprendre.

    dans tout ça vous n'avez toujours pas répondu à ma question

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  6. Sur la qualité du papier ? bien sûr que ça joue, c'est même essentiel. Ce sont des subtilités peut-être imperceptibles pour le lectorat dit "de base" mais qui se "ressentent" inconsciemment. au toucher, à la vue, à l'odeur.

    Donc "remarquer la différence", c'est une façon de faire pour le lectorat qui s'il n'en a pas conscience avec juste un livre dans les mains peut le "comparer" avec deux albums de qualité inégale côte à côte. Là ça se voit vraiment.

    Sinon, j'ai montré les bouquins reçus à plusieurs personne totalement néophytes qui ont dit tout de suite trouver le papier super... Donc ça doit jouer un brin ?

    maintenant est-ce "important" ?
    J'ai tendance à penser que oui, et qu'il faut aller vers le qualitatif plutôt que toujours tout tirer vers le bas...

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  7. Clairement, un album Sandawe est tiré entre 5000 ET 10000 je crois. Et je sais ce que ça coûte, si je voulais le faire moi-même, c'est très clair, suffit d'avoir un bon imprimeur et un peu de pognon d'avance...

    Pas impensable, sur le plan fric, quelques milliers d'euros au plus. Restera juste à les écouler, et à trouver un bon diffuseur qui prend 50% du prix du livre d'entrée, parce que ça prend de la place dans un garage...

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  8. ah voilà qui est clair !
    et ça démontre le souci du détail, ce que l'amateur, même néophyte reconnait.

    et bien, ça semble bien parti sur la voie du succès

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  9. La voie du succès, c'est pas vraiment évident avec ce procédé, mais c'est une expérience qui me plaît assez, tout en étant prudent quand au résultat...

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