15 mars 2007

Festivals à venir et annulation belge...

Je vais à Moulins ce week-end. Belle brochette d'Auteurs invités, du beau linge. Je devais ensuite enchaîner avec Hornu en Belgique, mais le responsable ne peut pas payer la note de frais de route que je lui ai fait parvenir à l'avance par mail...

Habitant loin des gares parisienne en banlieue lointaine, je viens assez systématiquement par la route, en voiture donc et les organisateurs payent pour cela des frais de déplacement en conséquence, basés sur une tarification convenue tenant compte du fait que l'essence a bien augmenté depuis les années 70...

Là, mon interlocuteur se racle la gorge et dit que ma venue lui coûterait plus cher que des auteurs venant de Marseille en TGV... Possible, mais pas mon problème. Qu'ils viennent donc, au fond personne n'est irremplaçable, la BD n'en mourra pas. Je comprends donc ses arguments et on annule après quelques minutes de dialogue unilatéral, je ne vais pas me battre pour 200 euros.

Mais quand on veut avoir X ou Y, on fait un effort pour l'avoir LUI, à moins de vouloir une liste d'Auteurs interchangeable picorés un peu partout. Le public qui vient dans les dédicaces se moque bien de ces détails d'intendance bassement matérialistes et fait le trajet pour voir des gens précis. Ce ne sera pas pour cette fois en Belgique...

Sauf que j'ai refusé une date pour aller dans celui-là. Toujours prévoir à l'avance les notes de frais pour ne pas se faire avoir par une tarification imposée très en deçà des prix usuels. Règle d'or. Parce qu'une fois sur place et le festival fini, t'es baisé...

Du coup ça me fait un week-end de libre et ce n'est pas plus mal.

Le plus agaçant dans l'affaire est que le gars au téléphone a l'air de sous-entendre que je veux gagner des sous en venant chez lui. Les gens qui nous invitent ne se rendent pas toujours compte du temps que ça nous bouffe en création et en travail non fait, ces petites plaisanteries de signatures un peu partout en France... ou ailleurs.
Bien plus rentable de rester bosser à la maison.

Fin du mois, je serai au salon du livre de Limoges. Je vous en recauserai...

2 commentaires:

  1. Sympa de parler de plaisanteries pour ces séances de dédicaces. Elles représentent aussi, souvent, beaucoup de frais pour les visiteurs et beaucoup de temps aussi...

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  2. Cher "anonyme" il faut apprendre à lire. J'ai déjà expliqué en long en large et en travers les pourquoi du comment.

    Si le second degré de mes posts (pourtant explicite) vous échappe à ce point, inutile de laisser un commentaire grinçant et à côté de la plaque, surtout non signé.

    J'ai déjà dit ici que dédicacer est un acte gratuit pour moi, qui ne me rapporte pas grand chose, à part la rencontre de certaines personnes, et l'occasion de retrouver des copains auteurs. C'est le cas pour toute la profession. Ils ne le disent pas.

    Si les visiteurs trouvent que c'est trop cher, c'est leur affaire, personne ne les oblige à venir non plus passer du temps en festival dans des files d'attente pour un crobard souvent raté et vite fait.

    Personnellement cela ne m'est jamais venu à l'idée. Mais c'est usuel dans le BD de venir gribouiller dans ses bouquins.

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