20 septembre 2007

So long, MEL !

C'est dans la Charente Libre... Le festival d'Angoulême "remercie" bien Michel-Édouard Leclerc, en l'évinçant sans préavis de leur manifestation de janvier...

Un Leclerc qui a juste balancé 6,5 millions d'€uros au Festival depuis qu'il en est un des sponsors historique, l'autre étant la Caisse d'Épargne. Qui a bien donné aussi.

C'était un truc viscéral pour quelques "personnalités influentes" de notre belle profession que d'évincer MEL de la liste des sponsors. "Bravo les gars, c'est gagné. Vous l'avez eu !"

Le faire au profit de la FNAC et de la SNCF va changer quoi ? Je n'ai pas l'impression que leurs dirigeants soient comme Michel-Édouard d'authentiques amoureux de notre métier. Des commerçants, comme Leclerc l'est aussi, non ? Rien d'autre, sinon que sans doute ils vont balancer plus d'oseille. Voilà...

Ce que refusait de faire MEL, vu l'usage qui en est fait et surtout pour ensuite s'entendre cracher dessus par ceux qu'il arrosait... C'est humain.

Du fric à outrance pour payer des structures et des gens qui perdurent sur le dos d'un métier artistique, du blé qu'aucun auteur qui fait se déplacer le public ne verra jamais, alors que sans eux...

Leclerc victime d'une chasse aux sorcières annoncée, orchestrée par un nouveau staff qui n'aurait pas la reconnaissance du ventre et n'aurait même pas été capable de le dire à l'intéressé, qui l'a appris par un de ses remplaçants, comme on lira dans l'article.

Oublient-ils que sans l'argent de "l'épicier" arrivant à point à un moment donné, il y a belle lurette que leur petite sauterie annuelle aurait disparu ? Z'ont plus qu'à virer le "banquier" maintenant. (pour le remplacer par un autre plus généreux ?)

Pas près d'y retourner.

PS: au cas où ce ne serait pas clair, je précise que moi je l'aime BIEN, l'ami Michel-Édouard...

1 commentaire:

  1. Je ne connais pas personnellement le personnage, mais MEL m'a toujours semblé être rééllement un passionné de BD, et que son engagement financier allait vraiment au delà du simple "coup de pub" pour ses magasins.
    De Festival, la manifestation se transforme petit à petit en Foire, mais bon ce n'est pas grave c'est la même initiale, les organisateurs n'auront même pas à changer le logo sur leur papier à lettre.
    Tout ça me laisse un goût étrange dans la gorge, et pourtant, je ne suis qu'un amateur de BD, que essaye éventuellement d'en écrire, mais qui reste bien éloigné de ce Foutoir (tiens encore un F !).
    Et donc pour te paraphraser Eric : So long, MEL !

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