13 janvier 2008

Monte-Cristo en résumé !

"Au Panthéon des marins naufragés, Edmond Dantès occupe sans conteste une place à part.

Victime d’une dénonciation calomnieuse alors qu’il allait épouser la belle Mercédès, le malheureux est injustement enfermé pour 14 ans dans un sinistre cachot du château d’If au large de Marseille. Son salut viendra de l’abbé Faria, un autre prisonnier avec lequel il entretient une amitié clandestine des années durant.

Celui-ci lui transmet sa vaste culture et à sa mort, un trésor caché. Dantès fuit alors, échappant de peu à la noyade. Il est dit mort et, après s’être assuré le trésor caché dans l’île de Monte-Cristo, il renaît sous une nouvelle identité, celle du comte de Monte-Cristo.

Doté d’une immense fortune, d’une puissance sans limites et d’une intelligence supérieure, Monte-Cristo se consacre à sa vengeance, en utilisant notamment toutes sortes de fausses identités et de déguisements.

Aussi à l’aise dans la société des bandits italiens ou des contrebandiers corses que dans celle de l’aristocratie parisienne qu’il éblouit, notre héros retrouve les dénonciateurs d’Edmond Dantès, qui ont tous réalisé une progression fulgurante dans la société, et les perd par où ils ont péché:

jouant sur leurs désirs de pouvoir, de fortune amoureuse et financière, il exhume leurs méfaits passés et leur tend des pièges complexes auxquels ils sont bien incapables d’échapper. À l’inverse, il rétribue tout aussi généreusement ceux qui furent fidèles au jeune marin et à son vieux père sans ressources.

La vengeance cependant a un goût amer… Victorieux de ses ennemis, Monte-Cristo est assailli par le doute. En s’autoproclamant instrument de la justice divine, ne l’a-t-il pas en fait usurpée ?

Grave crise morale au dénouement politiquement incorrect. Tel un phénix encore, Monte-Cristo triomphe de son sentiment de culpabilité et réapprend l’amour en compagnie d’une nouvelle femme, Haydée.

Exit à jamais, cette fois, Dantès et Mercédès..."


Ce résumé provient du site le plus complet sur l'oeuvre de Dumas, l'excellent dumaspere.com de Patrick de Jacquelot. Il était aussi repris sur le site d'Adonis, sans mention de leur part, ce qui m'a valu un mail agacé de l'Auteur.

Chose réparée en ce qui me concerne... Rendons à César... Bref.

C'est intéressant, les résumés. On y perçoit des choses que la lecture de 1200 pages n'a pas nécessairement mises en valeur.

Mais c'est ainsi que je l'ai approché, ce pavé de Dumas. On devrait y trouver des ellipses, forcément, pour tenir les 46 planches et condenser un long récit compliqué et plus que touffu.

Mais je crois qu'on y trouvera bien tous les ingrédients décrits.

Et c'est tant mieux, non ?

4 commentaires:

  1. Salut Erik, je ne sais pas si je t'ai déjà souhaité une bonne année... Donc bonne année !
    Je suis bien emballé par ton boulot sur Monte-Christo, c'est vraiment très sympa ! Courage !

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  2. Merci Cedric, c'est sympa. Pour les voeux, idem, plus la réussite dans tes BD, évidemment...

    J'espère que de ton côté tu avances aussi, et qu'on se retrouvera en fin d'année dans des séances de dédicaces communes, en Frane ou en Belgique avec nos albums respectifs...

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  3. Salut Erik, tous mes voeux pour cette nouvelle année. Je trouve ton boulot vraiment super sur Monte-Christo, chapeau !!
    a+
    Jérémy

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  4. Le dessin du haut me fait penser à Hugo Pratt, et en particulier à un titre qui me plait bien : Concerto en O mineur pour harpe et nitroglycérine.
    Expo intéressante en ce moment à la Pinacothèque, avec une réflexion sur les arts majeurs et mineurs...qui pose la question de savoir si un créateur de bandes dessinées a le même statut d'artiste qu'un peintre ou un sculpteur, alors même qu'il est rendu célèbre par une forme d'art de type industriel ou tout du moins 'grand public'...

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