Pas de temps pour la nostalgie.
Pendant que la plupart de mes copains filaient hier à Angoulême pour le festival qui commence aujourd'hui jeudi, j'avais moi rendez-vous à Londres pour la journée.
Départ le matin très tôt, dans l'avion des tas d'hommes d'affaires en costume et la mine grave tapotent sur leurs ordis, il est 7 h et le moins qu'on puisse dire c'est que ça rigole pas entre le café imbuvable et la viennoiserie rassie (en fait décongelée), vive Air France... Mais 45 minutes de vol, pas le temps de voir un film que déjà on est dans la descente...
Formalités de douane réduites à leur plus simple expression, direct dans le métro au milieu des Londoniens affairés, arrivée au bureau vers 9 h et dans la foulée meeting avec un pool de graphistes de toutes origines (pas mal d'asiatiques notamment) à l'esprit ouvert qui m'accueillent et qui pourraient (qui sait ?) devenir des partenaires, discussion autour de projets éditoriaux BD communs à créer et monter, une direction éditoriale et artistique, pile le taf qui m'intéresse et pour lequel j'ai le profil idéal.
Wait and see, ce métier m'a déjà donné à de multiples reprises l'occasion de déchanter: pour dix projets proposés souvent alléchants, parfois un seul aboutira à quelque chose. Et encore...
Dans ce domaine, les choses peuvent soit marcher soit retomber comme un soufflé, on en est aux prémices mais la passion est là. Excellent repas avec le CEO dans un resto thaï plutôt chic, le Mango Tree, et retour après cet intermède dans les bureaux, le temps de me rendre compte que j'adore décidément travailler en équipe surtout quand c'est moi qui la drive (ce qui n'est pas une découverte) avec l'émulation qui s'ensuit et hop, retour à Heathrow.
Et à Paris vers 19h30... Je récupère la voiture, 30 € de parking pour quelques heures, le racket est bien organisé.
Prochaine étape, prochain déplacement, Mulhouse chez l'ami David Brès de Tribulles dans une quinzaine de jours, le 14.
Ensuite, le 16 février, un lundi, j'animerai une cession animation dans un collège en Alsace autour de "Paroles d'étoiles" pour une classe de terminale, deux heures de discussion pour aborder les différents aspects de ce job et comment on en vient à illustrer la Shoah dans ce livre qui semble-t-il poursuit une belle carrière en librairie...
Le festival de Moulins m'a confirmé que j'étais bien invité dans un mois et demi, comme prévu. Il a fallu juste leur rappeler que Jean-Charles et moi étions les meilleurs amis du monde et que je n'aurais pas voulu rater sa "présidence" d'un week-end dans l'Allier, le 14 mars prochain...
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