25 juin 2011

En demi-teinte...

Séance de dédicaces à Paris hier, à Boulevard des Bulles, en plein centre de la Capitale. Arrivé vers 14h30, je m'installe et signe les premiers livres, ceux des gens qui n'ont pas pu venir, avant de retrouver quelques habitués de l'endroit déjà sur place.

J'ai passé un moment convivial et agréable avec tous, évidemment, mais je dois reconnaître que c'était très très calme. J'ai été surpris par le peu de passage, inhabituel chez BdB... Pas en rapport avec moi en particulier, mais le marché sursaturé est malade et depuis le début de l'année, le libraire confie que les signatures qu'il organise attirent moins de monde qu'auparavant.

Proximité des vacances d'été, pouvoir d'achat en berne, désintérêt du lectorat...

Je ne sais pas. En feuilletant les albums hier, je trouve que la production est riche et que les livres n'ont jamais été aussi beaux. Et chers.

La dernière fois j'étais resté signer de 14h à 20h, cette fois je suis parti vers 18h au milieu des bouchons du vendredi soir ! Plus personne n'était entré même pour dire bonjour ou demander son chemin dans la boutique depuis une bonne heure au moins et le boulevard était bien désert.

Lors d'une signature, je fais à peu près un dessin en dix minutes de temps, donc il faut compter 6 ou 7 par heure et effectivement, j'ai signé une grosse vingtaine d'albums en gros. Sans arrêter jusqu'au moment où il n'y a plus eu personne devant la table au fond de la boutique.

Je me souviens d'une terrible séance de signatures à Périgueux il y a 25 ans où mon ami Kraehn et moi venus spécialement de Paris n'avions signé que 4 albums en tout et pour tout, et encore, pour le libraire et sa vendeuse...

Mentions spéciales et remerciements à mes deux lectrices, mère et fille fans de Sophaletta, et aux amis de "Bords de Piste", le blog du journaliste Lionel Froissart qui rassemble des fans de F1 dont je suis... Grâce à eux, l'après-midi a été plaisante. Au fond, mieux vaut la qualité que la quantitié...

Mais quand même, c'est inquiétant...

3 commentaires:

  1. Marché sursaturé et donc malade ? Oui, certes, car la baisse des signatures n'a pas dégringolé que chez vous : je suis passé, perso, de 210 dédicaces en moyenne par week end, c'était en 2006, à 170 en 2008, puis 80 en 2009, et 50 en 2010, pour deux jours en moyenne.

    C'est carrément divisé par 4 ???? en 5 ans !
    Dans les salons, allées désertes, visiteurs rares, hors Angoulème et Quai des bulles, bien sur;
    Et les collègues, pareil généralement, c'est pas un bon signe tout ça !

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  2. 210 par WE, pfooouuu faudra m'expliquer, parce que divisé par le nombres d'heures de présence et avec au moins 8 minutes par dessin, ça parait énorme. Mais j'ai eu aussi des moment comme ça, à Angoulême, quand Glénat m'annonçait 350 albums de moi partis sur le WE, alors...

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  3. C'est vrai qu'actuellement, sur un festival, je tourne entre 40 et 70 albums, en comptant les bouquins déjà achetés qu'on m'amène...

    à la Seyne, le libraire a vendu 45 albums, toutes séries confondues, et j'en ai signés pas mal apportés dans des sacs en plus.

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