11 juillet 2011

Histoires en berne !

J'ai dans mes cartons plusieurs scénarios, pas mal d’intentionnels écrits et quelques histoires que j'aimerais bien développer. Ce n'est pas le moment, apparemment.

Il y a eu aussi quelques histoires, signées, mais que les dessinateurs ne sont pas parvenus à réaliser, ne dépassant pas les premières pages, pour tout un tas de raisons.

J'avais ainsi signé une série en cinq tomes pour le Lombard, histoire se passant en Chine au temps des seigneurs de la guerre avec un garçon qui a fait des tas de dessins préparatoires très prometteurs, mais s'est révélé incapable de dessiner les pages au moment où, une fois le contrat signé, comme paralysé par l'enjeu...

On a fait un avenant pour annuler... Ci-dessous les deux pages d'essai, qui étaient qualitativement prometteuses et qui d'ailleurs ont permis de signer le contrat, mais sur lesquelles j'avais pas mal donné d'orientation.

Pour sauver l'affaire - après tout ils aimaient l'histoire... - j'avais ensuite pourtant proposé l'excellent Benoit Roels au Lombard pour remplacer le dessinateur du départ, mais ils ont refusé malgré deux planches très pro...

 Et puis avec Soleil, j'avais aussi dégotté un contrat plutôt avantageux avec un ex de Disney-Montreuil, graphiste assez enthousiasmant pour lequel j'avais écrit "Sinueuse" un truc d'heroic-fantasy mais qui n'a jamais dépassé la page 1 en un an de temps...

Là encore, contrat annulé. Rageant.

Du coup, c'est un peu démotivant. Et revenir au dessin s'imposait, même si les temps sont durs et qu'il est bien compliqué de proposer des choses en ce moment...

5 commentaires:

  1. Le problème, si je lis actua-bd du jour et de l'université d'été d'angoulême est que tout ce beau monde SEMBLE découvrir que les auteurs, tels des caméléons, se tapent des tas de boulots très variés, en plus du dessin de leurs cases.
    Certains montent des moellons chaque matin, d'autres font carrément de la retape d'appartements, ou même vont faire du fenwick en intérim... pour ceux que je connais, et pas des novices pourtant. Pourquoi, car les avances sur droits sont plus près de l'aumone à la sortie des églises que d'un salaire genre smic. C'est même plus un 1/2 RSA dirais-je, rapporté au temps passé.

    Ce que vous découvrez, avec votre texte histoires en berne est pas un phénomène épisodique, je l'ai vu aussi avec des auteurs lachant tout au milieu d'un album, même au 3/4 fini, car une agence leur proposait des travaux sur la durée, ou qu'un appartement se libérait et qu'il fallait vite le rénover.

    peut-on vraiment leur donner tort de simplement tenter d'avoir les moyens de vivre décemment ??

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  2. Oui, en l’occurrence, on peut leur "donner tort" dans ce cas précis de ne pas avoir tenté le coup (d'ailleurs les deux sont toujours dans l'inconnu), parce que j’avais négocié des contrats très rentables (c'était il y a quelques années dans les deux cas) avec des prix de pages extrêmement corrects, qui auraient permis de faire les choses bien. Ce serait maintenant, on diviserait par deux...

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  3. Si c'était des contrats d'avant, c'est à dire meilleurs,
    là, je suis ok ! Moi j'évoquais 2010/2011 avec ces prix tout nazes ;)

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  4. Vraiment dommage pour tout ça car toutes ces planches étaient très prometteuses !!! J'espère que tu pourras malgré tout en faire quelque chose !! :-)

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  5. Sur ça, je ne sais pas. Le temps n'est pas aux projets à lancer, plus à stabiliser. Oui, il y avait de belles choses, mais ça date déjà de 6 ans, pour la plupart, et depuis, les choses se sont compliquées. J'ai tout dans mes dossiers, mais je suis surtout navré pour les dessinateurs qui ont passé en vain du temps sur ces travaux qui n'ont pas abouti et dans lesquels ils croyaient aussi, forcément...

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