Weekend éclair dans le Sud.
Arrivée à Saint-Gilles vers 20h30 vendredi après vingt minutes d'un taxi qui m'attendait à la gare pour m'amener à la Médiathèque où il y a encore quelques copains en train de dessiner mais plus de petits fours. Pas grave, on file au resto immédiatement pour un dîner joyeux en bonne compagnie, dont entre autre Paul Salomone (dessinateur ultra-doué que je découvre et qui n'est autre que le cousin de l'acteur), sa femme Nat et évidemment les deux Sylvie ("la Bulle" et "la Médiathèque")...
Feuilleté de moules, joue de bœuf, gratin dauphinois et macaron framboise, un café et au lit. Un petit hôtel tout à fait convenable, le même qu'il y a quatre ans.
Le lendemain matin, petit déjeuner avec David Etien, un autre petit jeune foutrement doué, cent cinquante mètres à pied une fois quitté l'hôtel pour retrouver l'ami Kraehn et l’ineffable Serge Fino qui devient un de mes habituels compagnons de cordée, puisqu'on se retrouve souvent côte à côte pour signer nos albums de festival en festival.
Je me rends compte que j'aurais dû demander à Sylvie de prendre des albums "Champagne" parce que ce livre sera très demandé. Mais je n'en ai qu'un exemplaire, apporté pour offrir à mon ami Jean-Charles, qu’étonnamment j'aurais pu vendre à plusieurs reprises !
Le midi, repas convivial, excellent, esprit brasserie (assiette de charcuterie, pièce du boucher et fondant pommes-noix) avant de retourner signer nos livres vers 14h30...
Je signerai moins d'albums qu'il y a quatre ans, quand on avait fait avec "Ava Dream" un carton de 200 livres vendus dans la journée, pas loin de mon record ! Là, on va écouler quelques bouquins "Provence" et une petite vingtaine de "Poker Face" 1 et 2 entre le matin et le soir, sans compter bien entendu les inévitables albums apportés par nos visiteurs qui veulent se faire dédicacer à tout prix des bouquins achetés depuis parfois plus de 25 ans...
On dessine devant les gens sur une page géante, une case chacun, petit challenge entre auteurs, comme chaque année. Autour de "Toto", le personnage de Coppée qui plaît tant aux enfants.
Contrairement à ma dernière venue à Saint-Gilles il y a quatre ans, je ne pars pas immédiatement pour la gare afin de rentrer à la maison et je dois aller dormir chez les Kraehn qui ont quitté Perros-Guirec depuis trois mois pour venir vivre dans le Sud... Mais avant, dernier dîner en compagnie des amis de la BD, à nouveau très plaisant, soufflé de poisson, suprême de volaille et un délicieux gâteau.
À noter que sur le plan culinaire, on est nettement un ton au-dessus d'il y a quatre ans, hein... Une réussite.
On quitte le resto vers 23h30, une petite heure de route avant d'arriver chez Jean-Charles, on cause un peu et hop, je vais dormir, mon train de retour n'est qu'en début d'après-midi. Matinée entre amis, évidemment je regarde les pages du prochain "Gil Saint André", prometteuses, on parle voyages, maison, enfants, bref un bon moment là encore, évidemment. JC et moi nous connaissons depuis bientôt trente ans...
Panique au cours de la route vers la gare: alors qu'on était large, à mi chemin vers la gare d'Avignon, je m'aperçois soudain que j'ai oublié mon ordi, qu'on retourne chercher. Au bout de leur rue, Patricia me tend mon iBook à la volée, tandis que Jean-Charles renégocie les virages comme un chef sur les chapeaux de roues, rallye jusqu'à la gare, pendant vingt minutes. Je cours, essoufflé jusqu’au quai, on sera à l'heure une minute avant que le train ne démarre...
Ouf. Mon pote a sûrement raté une carrière de pilote auto. Merci, vieux frère.
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