Et ça commence à faire beaucoup.
C'est toujours un gros investissement en temps et réflexion, en dessin, en heures de travail que de dessiner "for free"... Ici, il s'agit d'une histoire qui se passe en 1968 dans les milieux du sport auto, écrite par Laurent-Frédéric Bollée qui se passe à l'autre bout du Monde, au pays des kangourous, sur un circuit mythique...
Pour le moment, le retour éditorial est très en deçà de mes attentes financières et pas qu'un peu...
Alors je remets dans les cartons ?
Si le prix à la planche est trop bas par rapport au gros travail que je vois içi (matra f3, matra 530, 403 . sponsors de monthléry à l'époque ..)
RépondreSupprimerbref toute la recherche énorme, faut remettre dans les cartons car ça "paye pas la poudre"
J'ai été consulté sur un truc similaire, une bd se passant en 75, et milieu moto, ça fait une recherche de fous sur les kawa h2, 750gt suzuki, japauto vetements moto d'époque etc...
et vu le prix à la planche qu'on m'a donné, ça vaut vraiment pas le coup !j'ai illico refusé même le travail for free des pages d'essais !! L'idiotie de ce sytème de surproduction a donné ces prix ultra bas, mais le résultat est que pleins d'auteurs sont dégouttés.
Il me semble que l'ami Baudouin Deville vient de la faire, cette BD... Non ? Parce que H2, GT750 et autres bécanes de mes jeunes années, je viens de la voir, précisément chez l'éditeur qui a dû te la demander...
RépondreSupprimerNon celà n'a rien à voir, je connais Riders on the Storm de Deville, Paquet, mais là c'est un autre éditeur, qui a lui aussi vu un créneau à prendre dans le milieu moto
RépondreSupprimeret s'essaye à se lancer là dedans
Petite réflexion en passant d'une lectrice qui a remarqué, en bas à droite, votre forum.
RépondreSupprimerLes propos de phil sont tout à fait sensés.
Oui, mais... Dans ce cas précis, lorsque le sujet des recherches correspond à une passion, peut-être peut-on considérer qu'il ne s'agit pas exclusivement de travail. Et du coup, accepter des conditions particulières pour ce projet bien précis. Et puis, le scénariste qui semble également féru de sports mécaniques pourrait peut-être collaborer. Rencontre entre deux passionnés. Ceci dit, votre milieu m'est totalement étranger, et peut-être cela n'est-il pas du tout envisageable...
J'entends bien les questions posées. Mais indépendamment de la passion, il y a aussi la raison qui interdit d'accepter n'importe quelles conditions qui arrangent les éditeurs mais jamais les auteurs. C'est trop facile de jouer sur la corde sensible pour exploiter la fibre artistique. Je ne vais pas rentrer dans ce fonctionnement-là, mais je ne vais pas cautionner le nivellement par le bas qui s'installe insidieusement dans ce métier depuis cinq ans...
RépondreSupprimerqui s'installe insidieusement ?? Bonjour vous trouvez que c'est insidieux ???? Perso, je trouve que c'est très visible, de partout, cette baisse des prix, on la retrouve dans les discussions de tous les festivals chez tous les auteurs, bleus ou confirmés. Mais tant que les auteurs seront individualistes, ils resteront des moutons ou mieux, comme les rats emmenés au fleuve par le joueur de flute. Cdt
RépondreSupprimerC'est un job d'individualiste, sinon j'aurais choisi autre chose, j'ai fait ça aussi pour une forme d'indépendance (fictive, je vous l'avoue) qui se paye cher, mais qui donne aussi pas mal de satisfactions quand ça marche...
RépondreSupprimerEt ce serait bien de ne pas poster en anonyme, s'il vous plait.
Oops l'anonyme se nomme Do !
RépondreSupprimerOn peut être individualiste, mais pour le travail seulement, après, seule une grosse bronca de TOUS les auteurs permettrait une table ronde pour essayer que ce métier soit mieux reconnu, et que le travail soit payé son juste prix