14 janvier 2013

Angoulême 2013 quand même ?

Me voilà bien ennuyé: un collectif d'Auteurs se propose de m'inviter à Angoulême (défrayé et pris en charge correctement) pour parler de la BD participative le samedi 2 février prochain...

En quoi consisterait mon "apport" ? Rien à voir avec l'organisation angoumoisine ni les dédicaces, juste venir témoigner en tant "qu'Auteur Sandawe" sur le crowdfunding, donner sans langue de bois mon ressenti et mon expérience sur le thème en compagnie d'autres invités qui eux aussi financent leurs travaux (cinéma art) par le biais d'une communauté d'internautes passionnés prêts à miser de l'argent sur nos projets créatifs.

Alors y aller ou pas ?

Si je m'en tiens à ma prise de position vis à vis dudit festival que tout le métier connait (enfin faut pas se la jouer, j'entends parmi le petit nombre de ceux qui savent qui je suis, relativisons...) et où j'ai décidé de ne plus aller en tant qu'Auteur pour signer gratos, ça pourrait faire marrer.

Mais de toute façon, comme ce n'est ni un éditeur ni le Festival qui m'invite, je garde toute liberté de parole et d'action... Simple témoin, quoi.

C'est une proposition ferme mais pour le moment je ne sais pas si j'irai, disons que c'est une possibilité. Mais ça fait plus ou moins 10 heures de transport aller/retour porte à porte et deux jours d'absence en gros pour... une heure et demie de table ronde. Je suis très honoré de cette flatteuse invitation, mais je trouve ça très dévoreur de temps quand même.

Le truc que je trouve sympa, c'est que ce pourrait être l'occasion de rencontrer pour la première fois David Morancho, qui serait invité aussi et viendrait de Barcelone...

Donc à moi de choisir si je souhaite aller début février en Charente ou pas. Je sais déjà quelques personnes qui seraient ravies de m'y voir, à commencer par ma chère co-auteure Sophie Fougère qui habite cette ville, et quelques autres bons copains...

7 commentaires:

  1. Allez-y, hein! Ça vous fera un bon week-end, en bonne compagnie. Le genre de chose qui est toujours agréable.
    Et puis, plutôt que de maugréer dans son coin sur les difficultés du métier, autant faire entendre sa voix. Ça ne pourra pas faire de mal.

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  2. Heu... c'est quand cette table ronde? A quelle heure le samedi?

    Il se trouve que je serai à Angoulême le samedi et en savoir plus sur le crowfunding m'intéresse.

    (J'y vais pour rigoler,hein, à Angoulême: pas de dédicaces,simple visiteuse pour revoir des copains. J'ai déjà vu les conditions des dédicaces, c'est d'une telle horreur par rapport à d'autres festivals plus sympas que vraiment je ne serai pas flattée d'aller un jour signer à Angoulême par mon éditeur - si un jour cela m'arrive).

    Pour ce qui est du débat sur les dédicaes, bien oui, ça revient toujours...
    Effectivement, je ne vois pas pourquoi les festivals ne payent tout simplement pas les auteurs qu'ils invitent pour...travailler. Cet état de fait m'a interpellée dès le départ,mais on m'a toujours regardée comme un extraterrestre...

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  3. Je partage... Le débat doit se tenir entre 11h et 12h30 probablement au pavillon "Jeunes Talents" place du Palet et si j'y vais ça me fera plaisir de te croiser. Mais pour le moment je ne suis pas certain d'avoir envie de m'y rendre, vu le temps à passer pour ça... Pourtant le sujet est intéressant.

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  4. Très dévoreur de temps pour peut être sur une heure et demi, 10 minutes maxi de paroles, et au pavillon jeunes talents il risque de pas y avoir foule surtout vers midi,

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  5. C'est bien pour ça que je suis pas chaud, au-delà de l'envie de parler de ce sujet, évidemment... En fait je crois que je n'irai pas, pour cette raison de temps très court, mais je garde l'idée d'en causer, autrement, peut-être...

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  6. Merci Erik pour l'info,j'irai sûrement y jeter une oreille.

    Dommage que tu n'y soies pas, mais ce sera pour une autre fois...;)

    Enfin, si toutefois j'ai une sortie un jour qui me permettra de tourner à nouveau en Festival. Car rien n'est moins sûr depuis peu. Je vais notamment aussi à Angoulême pour rencontrer l'éditeur de mon prochain album car il ne me paie pas;(

    Donc finalement non, je n'y vais pas seulement pour rigoler! Habiter Poitiers, à 2 heures d' Angoulême,aide aussi, évidemment.

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  7. Un éditeur qui ne paye pas les pages, ça me rend fou... Déjà que les prix sont divisés par 3 depuis quelques années par rapport à ce que je pouvais prétendre, si en plus ils envoient pas l'oseille, ça devient n'importe quoi... Bon, on aura d'autres occasions de ce croiser, la tendance du jour est vraiment à ne pas y aller, en dépit de la gentille invitation de mes amis de l'ADABD..

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