25 septembre 2013

Sara Lone 1 est imprimé !

Cette fois, on ne tergiverse plus, l'album que David et moi avons réalisé et sur lequel je fonde de beaux espoirs est désormais imprimé.... Il faut savoir que nous allons avoit le plus gros tirage à ce jour des albums de Sandawe, ce qui n'est pas une petite responsabilité. La pression !

Car ce matin les rotatives de Lesaffre ont tourné pour sortir plus de 9 000 albums en à plat, avant la reliure qui aura lieu, après plusieurs jours de séchage pour éviter que le papier ne gondole comme c'est le cas quand on va trop vite en brûlant les étapes.

Les textes et les photos qui suivent sont de Patrick Pinchart, notre éditeur, qui a assuré le suivi de l'impression puisque je n'y étais pas, en m'envoyant des images presque en simultané. Merci à lui du temps passé, autant pour la surveillance de notre album que des photos est des commentaires...

"L'impression a débuté ce matin à 8h30 à l'imprimerie Lesaffre à Tournai.

Deux machines sont dédiées à l'album. Une première, plus petite, imprime la couverture (deux par feuille), la seconde, énorme, les cahiers de 16 pages qui constitueront le livre.

Image impressionnante : les bobines qui attendent de nourrir la rotative. C'est la quantité de papier qui sera nécessaire pour imprimer tout l'album.

Les auteurs ont reçu des épreuves couleurs numériques, qu'ils ont validées. Et tout le talent de l'imprimeur consiste à présent à respecter et restituer avec précision toutes les nuances du coloriste avec les petites gouttelettes d'eau teintées de jaune, de rouge, de bleu et de noir.

Les rotatives tournent, à la vitesse de 15 000 feuilles recto-verso à l'heure. Ici, elles en imprimeront 8 500. 8 000 pour l'édition commercialisée, 500 pour nos édinautes. Soit une demi-heure d'impression, mais la mise en place des plaques offset et les premiers réglages prennent un temps fou...

La grosse rotative offset imprime d'un coup, en recto-verso, un cahier de 16 pages. Voici un exemple de plaque offset, autrefois produite par procédé photographique et bain d'acide, et aujourd'hui gravée par laser. Elle contient des milliards de petits trous qui vont, en passant dans le cylindre de la rotative, prendre une minuscule gouttelette d'encre qui se déposera ensuite sur le papier.

Il faut une plaque par couleur de base, soit quatre plaques par face, soit huit plaques par cahier. Les plaques sont ensuite recyclées et seront regravées numériquement lors d'une réimpression...

Cet énorme scanner permet de numériser TOUS les réglages de couleurs de la feuille validée lors du "bon à tirer". Ils sont enregistrés et permettront une réimpression à l'identique en cas de retirage, car les moindres réglages des encres devront être remis tels qu'ils ont été approuvés aujourd'hui.

Le temps s'écoule et les cahiers se succèdent. On voit ici que, pour valider le "bon à tirer", l'auteur (ou son représentant) doit indiquer la date sur le tirage et signer. C'est cette feuille validée qui sera ensuite scannée comme référence.

Au moment où il a validé les tirages chromatiques, Erik a joint une note relative aux réglages des noirs. Cette note trône en bonne place sur la console. La preuve !

Le cahier de couverture est imprimé depuis longtemps. Voici 4700 feuilles de deux couvertures, tirées sur un papier spécial, plus épais. Soit 9 400 couvertures une fois qu'elles auront été massicotées.

Pourquoi autant ? Parce que, l'imprimerie étant un processus industriel, il y a de la gâche, des exemplaires défectueux. On prévoit donc de la réserve...

Un vernis sera ensuite ajouté à certains endroits lors du processus de fabrication.

Il s'agit ici du cahier de 8 pages qui va accompagner l'édition "collector", non commercialisée.

Comme une feuille permet d'imprimer 16 pages, chaque feuille contient donc deux cahiers. 375 exemplaires vont être imprimés. Soit 750 exemplaires, dont 250 sont là par sécurité.

Plus que les pages de garde, et ce sera terminé.

Avant d'arriver à l'équilibre des couleurs lors de l'impression, les rotatives doivent imprimer des centaines de pages qui seront ensuite jetées à la poubelle. C'est la "gâche". Les premières feuilles du dossier "collector" ont donc subi ce triste sort.

Une fois les cahiers imprimés, les feuilles sont mises à sécher durant quelques jours.

Si l'on ne fait pas cela, le résultat ne sera pas très élégant : les pages vont se mettre à gondoler une fois l'album façonné.

Voici donc la totalité des pages de "Pinky Princess" en repos. On voit que 8 900 exemplaires sont imprimés. Soit 400 exemplaires de sécurité pour être certains de livrer 8 000 exemplaires pour le commerce et 500 exemplaires pour la version "collector".

Que deviennent les plaques offset une fois l'album imprimé ? Direction recyclage. En passant par la case chariot.

Une fois les feuilles imprimées et séchées, elles feront seulement quelques dizaines de mètres pour être intégrées dans la chaîne de façonnage qui jouxte l'imprimerie depuis peu.

Une longue chaîne où les cahiers seront cousus, empilés, massicotés, les couvertures encollées, tous ces éléments disparates se retrouvant ensuite avant de devenir un livre. Enfin."

4 commentaires:

  1. Enfin!!!!....:-)
    Vite dans ma boîte à lettres.

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  2. Encore un peu de patience ! ça va venir, les livres seront prêts et envoyés avant la sortie officielle pour mes édinautes. Et puis je dédicace dans le Sud le 9 novembre pour les extras.

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  3. Ah, ça m’intéresse et ou ça dans le sud ??

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  4. Nîmes, La Bulle, le 9 novembre...

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