23 août 2014

Erik, côté cœur ?

Je viens de passer dix jours à l'hosto !

22h30... Forte douleur dans la poitrine quand je me lève de devant la télé en ce jeudi, veille de 15 août, pour aller me coucher.

Panique à bord parce que je n'arrive pas à maîtriser ce que je crois encore n'être qu'une crampe banale... Avec quand même en filigrane le syndrome "infarctus" dont mon grand-père paternel est mort en 1970... Mon père (vivant, lui...) est sérieusement suivi depuis un moment aussi pour le cœur. On sait que l'hérédité joue énormément. Merci la famille.

Je monte m’allonger en pensant que ça va passer...

Mais après cinq minutes à me tordre quasi en larmes en tentant de récupérer, la douleur augmente, plus de doute possible. C'est appel immédiat au SAMU. J'explique en haletant ce que je ressens au coordo des urgentistes que j'ai au bout du fil et c'est parti: les pompiers arrivent en force après dix minutes d'angoisse où j'imagine que je vais mourir là comme un con et sans avoir totalement fini mon scénario pour David, d'une crise cardiaque. Enfin ce sont les pensées qui me traversent...

Les gars me prennent en charge illico, suivis de l'équipe médicale quelques minutes plus tard. Je commence à m'apaiser et avoir un peu moins mal, rassuré de voir ces gens s'occuper de moi. Jamais vu autant de types dans ma chambre à coucher. Des pompiers, en plus...

Allons, ce ne sera pas ce soir, ce n'est pas (encore) pour cette fois... La jeune femme médecin qui arrive de Melun avec le Samu est ravissante, ce qui est plaisant, mais surtout efficace, ce qui est le principal. Je suis embarqué dans la foulée, descendu en fauteuil dans l'escalier, déjà perfusé...

Transport en ambulance, sirène hurlante vers une unité de soins intensifs en cardiologie à 30 bornes de chez moi, dans l’Essonne... 23h40 au moment où je débarque, je ne sais pas que je vais y rester dix jours, du 14 au 23 août.

D'abord branché de tous les côtés, perfusé, et sous le coup de toute une batterie d'examens quotidiens, et des médocs. Un premier scanner ne montre rien de dramatique, pas plus que l’électrocardiogramme quotidien, mais c'est quand même côté cœur que ça se passe.

On penche au début pour une artériole qui se serait bouchée, occasionnant la douleur. Une coronarographie faite à mon arrivée ne montre pourtant rien d'alarmant, l'échographie le lendemain non plus, mon cœur fonctionne, les artères certes un peu "ectasiques" ne sont pas bouchées, on va attendre l'IRM du 22 août pour conclure à un syndrome coronarien aigu, ou plus vraisemblablement à une myocardite... Virale (!), plus simple à soigner sans séquelles, avec un traitement léger, mais suivi régulier.

Quelques médicaments à prendre, mais rien de contraignant.

Je suis de retour...  

PS: la barbe est en option, me suis pas rasé à l'hosto, on fera ça demain, je viens juste de rentrer !

PPS: David est content de me voir revenir, il lui reste 10 pages dont il n'a pas le scénario et il a eu la trouille que ce ne soit terminé à l'arrache par ma femme...

Enfin, par ma veuve.

4 commentaires:

  1. Hééé béh !
    Soigne-toi bien. J'imagine qu'on t'a quand même conseillé un peu de repos !

    biz
    Odrade

    RépondreSupprimer
  2. Bon rétablissemnt et repos obligatoire

    RépondreSupprimer
  3. Oulah lah...
    Alors repos et calme, hein... pour les yeux et pour le cœur!
    Bonne suite et bon tout!

    RépondreSupprimer
  4. @ Merci les ami(e)s. Tout va bien ! Fausse alerte. mais qui arrive comme il faut pour prendre conscience des choses.

    RépondreSupprimer