Ah, en préambule, il n'y a pas de rubrique météo, mais on y a tous pensé.
Avec une "alerte orange" sur l'ensemble du Sud-Est le vendredi matin planait l'angoisse d'un festival à nouveau noyé comme l'an passé qui fut en partie gâché par la pluie et les orages. Autant le dire tout de suite, au grand soulagement de nos amis de la Seyne qui scrutaient le ciel et leurs GSM, rubrique "météo locale", il a fait un temps ma-gni-fi-que !
C'était donc ma quatrième fois dans le Sud, au festival de la Seyne sur Mer qui en est à sa septième édition en ce mois de juin
En train comme à chaque fois. Mais près de 5 heures quand même ! D'autant qu'à l'aller, on me fait changer à Marseille et prendre un tortillard qui s'étire le long de la côte (joli), pendant une heure pour faire les quarante derniers kilomètres jusqu'à Toulon... Mais il n'y avait pas de train direct partant de Disneyland. Voiture laissée à la gare et hop, c'est parti.
Et le sourire d'Anne à l'arrivée venue gauler Denis Falque (l'auteur de l'affiche 2015) et moi est signe que ce sera un weekend réussi...
Retour le lundi avec un train direct sans changements, mais qui aura une heure de retard à l'arrivée à cause d'ennuis purement SNCF... Longuet. Départ 8h16, arrivée 13h20, du coup.
David aura moins de chance à l'aller, lui par contre: coincé 3 heures vendredi soir dans un train stoppé en gare de Perpignan, il devait arriver vers 22h30... Mais compte-tenu de ces aléas ferroviaires, l’organisateur ira le chercher dans la nuit a Aix (!) pour arriver en fin de compte à l'hôtel Kyriad sur le coup de deux heures du matin...
2 - accueil 5 (sur 5)
Voilà quelques années désormais que je suis invité par des gens devenus évidemment des amis au fil des ans. L'impression de retrouver de la famille, du coup... L'organisation est vraiment aux petits soins, attentive à ce qu'on ne manque de rien pendant les signatures, passant pour nous proposer des boissons fraîches toutes les demi-heures !
Nous en sommes à la septième édition. L'équipe de bénévoles passionnés ne change pas et forcément sait accueillir, c'est clair. Ils sont rodés et comme ils n'invitent au final qu'une petite trentaine d'auteurs, ils peuvent gérer et s'en occuper plus facilement que s'ils montaient un Barnum.
3 - hôtel 5 (sur 5)
Cette année enfin je vais profiter de la piscine du Kyriad, un quatre étoiles **** sur le port, à vingt mètres des tentes du festival. Un must, rarissime !
Probablement un des atouts-maîtres du salon pour ses auteurs invités.
- "T'es fatigué ? Tu veux te laver les mains ? Prendre une douche ? T'as envie de faire pipi ? De bais... euh, d'avoir un moment d'intimité ? Eh bé tu remontes dans ta chambre..."
La piscine le soir après les signatures, un vrai régal.
- Le vendredi soir, sous une pluie battante de mauvais augure pour la suite, tous ensemble pour le dîner d'accueil, à la carte, on prend ce qu'on veut... Excellente pièce de boeuf en ce qui me concerne... Pendant qu'on mange tous, le pauvre Frank (qui est quand même le Président de l'assoc) passe la soirée au téléphone en direct de Perpignan avec mon co-auteur de Sara Lone, David, seul auteur qui n'est pas encore arrivé et reste coincé dans le train à trois heures de la Seyne...
On sent bien qu'il va devoir aller le chercher. Et il l'a fait. (voir plus haut)
- Le dîner du samedi soir ? Je n'y étais pas, mais il parait que même si le lieu était curieux, ce fut très bon. Si ce n'est qu'il a fallu quand même aller en cuisine après plus d'une heure et demie d'attente remettre un peu d'ordre dans un service un peu en panique... Gros boulot des organisateurs pour recadrer.
- Repas du dimanche midi... Excellent déjeuner dans un nouvel endroit sur le port, service efficace, repas excellemment bien pensé pour pouvoir dessiner l'après-midi sans s'endormir après avoir trop bouffé, comme c'est souvent le cas dans les salons... Là, c'était juste parfait.
Excellente pizza en ce qui me concerne.
On a déjà évoqué l'hôtel... Et on a aussi parlé de l'endroit où se passe le salon, des tentes ouvertes posées entre le Kyriad et la mer...
Peu de vent, du soleil, du monde pour venir nous voir, le top...
Il parait que la municipalité pensait déplacer le festival, je crois que ce serait une grave erreur...
Et à noter que cette année, il n'y a pas pu avoir de cocktail au Fort Balaguier, ce qu'ils ont su dix jours avant. Difficile de se retourner pour nos amis de l'organisation. Dommage pour les auteurs qui découvraient la ville. En ce qui me concerne, j'ai eu l'occasion de m'y rendre à plusieurs reprises dans d'excellentes conditions et de visiter l'endroit de fond en comble, donc ça ne me gêne pas, mais les nouveaux invités sur le salon n'auront pas eu cette chance..
6 - rencontres 5 (sur 5)
Auteurs: Quel que soit le festival, c'est désormais pour moi un des critères de choix... Merci OpaleBD, au passage...
Curieusement, j'avais noté quelques jours avant l'événement que la librairie toulonnaise de Bruno Falba organisait en même temps que le salon une grosse séance de dédicaces en ville avec pas mal d'auteurs, soi-disant pour former une "synergie" entre les deux événements. Mais vu de ma fenêtre, je ne suis pas certain du résultat à l'arrivée...
Bref. Pas trop mon problème. il y avait en tout cas à la Seyne quantité d'auteurs que j'ai été ravi de revoir ou de découvrir. je dois d'ailleurs avouer que j'ai trouvé que cette année, l'ambiance entre auteurs était excellente et sous le signe du partage.
Sous la présidence de l'ami Didier Convard que je connais depuis... 77. Il portait la moustache en ce temps-là, c'est dire si ça date ! Chaque année ce sont les scénaristes qui sont mis à l'honneur à la Seyne et constituent ensuite une partie de la liste en choisissant les auteurs qu'ils souhaitent, on le rappelle.
Euh, ne vous fiez pas à la photo en dessous, je vous assure que le gars est plus souriant que ça d'ordinaire. Mais bon, faut pas le faire chier...
J'ai été ravi de croiser Frédéric Antoine, un fou furieux venu de Montréal avec son accent et ses expressions québécoises avant de découvrir qu'en fait le gars était français "né à Melun" ou tout comme... Et puis aussi une jeune dessinatrice vivant en Belgique mais tout autant frenchie, la talentueuse Mobidic qui aime les ours. On n'a pas loupé la photo, du coup !
Bien évidemment, je vais mentionner Eric Cartier (et madame), A.Dan, Frank Giroud, Virginie Greiner, Daphné Collignon (et sa petite Maya), Julien Lepelletier (et madame), Audrey Bussi, Denis Falque, ou encore Alexis Sentennac (et madame, again) ainsi qu'évidemment tous les autres avec qui j'ai pu échanger en toute amitié sur le métier ou autre chose parce qu'on n'est pas obligé de ne parler que de BD dans les salons... Merci à eux d'avoir fait de ce 7ème salon de la Seyne un moment d'amitié partagée, notamment le dimanche soir en petit comité autour de la piscine de l'hôtel.
Côté public, pas mal d'habitués du salon qui achètent les albums nouvellement sortis. Du public en grande quantité, ce qui était très sympa d'autant que la décontraction due au climat donnait une sensation de vacances dans le Sud. Forcément festif...
On a très bien signé, avec beaucoup de libres vendus sur place, notamment les 8 intégrales de W4 qui sont toutes parties, il y en aurait eu vingt qu'on les auraient vendues aussi, sans doute...
Côté Sara Lone, on est très bien accueillis et la série semble plaire... Ouf.
Accueil hébergement: 5 * (sur 5)
Note globale: 9,4 (sur 10)
Alors merci encore...
C'est à ne pas manquer !
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