... Mais fort heureusement, "Carglass répare, Carglass remplace !"
Montreuil -Bellay - 29-30-31 mai 2015
Seizième édition - C'est mon ami Curd Ridel qui a insisté pour que je vienne auprès du Président organisateur du salon, l'ami Marc Defois, quelques semaines plus tôt... La réputation du festival est excellente et j'accepte bien volontiers, d'autant qu'ils remboursent très correctement les frais de route. Je viens en voiture, comme souvent. L'occasion de rouler avec ma 500...
1 - voyage 4 (sur 5)
350 kilomètres aller, idem pour le retour, sept cent bornes avec ma petite Fiat, frais de route aller et retour bien pris en charge et réglés avant le départ, rien à redire. Pour moi, c'est quasi de l'autoroute tout le long, juste quelques kilomètres de route nationale, une fois arrivé à Saumur...
Enfer et damnation, voilà-t-y pas que je casse mon pare-brise au retour ? Un banal gravillon intempestif et au fil des kilomètres, je vois l'impact "moins gros qu'une pièce de 2 euros" s'agrandir.
En fait, c'est une putain de fissure qui s'étend au fur et à mesure que je roule vers la maison. Mais comme vous le savez, "Carglass répare, Carglass remplace", ça me coûtera la franchise, ils viennent sur place de le changer à la maison quelques jours plus tard.
2 - accueil 5 (sur 5)
On est très bien accueilli, sitôt arrivé à l'hôtel "Relais du Bellay" où nous séjournerons, qui est aussi le lieu de rendez-vous.
J'arrive vers 18h30, pile pour aller visiter le somptueux château de Montreuil Bellay qui est à 50 mètres de là.
Visite "rien que pour nous", sous la houlette d'une jeune femme guide speedée qui nous débite son texte comme si on avait un train à prendre, mais c'est quand même passionnant et plutôt rigolo et on a la chance de pouvoir tout regarder.
C'est magnifique...
3 - hôtel 4 (sur 5)
Un 3*** fonctionnel.
Deux petits lits un écran plat, une salle de bain clean, si ce n'est que ma douche délivre un filet d'eau et ne tient pas très bien sur la tige métallique prévue pour...
Mais en bricolant un peu, j'arrive quand même à m'en sortir avec un débit plus acceptable pour prendre sa douche du matin.
Il y a une piscine gratuite et un sauna, payant !
4 - repas 3 (sur 5)
- Le vendredi soir, comme les organisateurs de festivals de BD imaginent que tous les acteurs de ce métier (dessinateurs, scénaristes etc) sont des ivrogn... eeuh, des amateurs de grands crus, ils organisent souvent des soirées dans des caves à vin ou dans des exploitations vinicoles, pour déguster les boissons de l'endroit, évidemment. Dans une belle région évidemment dédiée en partie aux vignobles, c'est assez normal. La logique est respectée. Mais je ne bois pas une goutte d'alcool, comme le savant ceux qui me connaissent...
Du coup on se retrouve une cinquantaine à boire un apéro dehors devant le domaine puis invités ensuite à passer dans un grand hangar où sont disposées des tables de six, pour partager ensemble un buffet froid et des chips...
- Le dîner du samedi soir. Cette fois c'est une soirée dans un hôtel, plusieurs tables rondes où on se place un peu au hasard, pour une soirée interminable que je quitterai avant le dessert. Arrivés tous vers 20h30, , on attend plus de deux heures avant l'entrée, puis encore pour le plat, etc... C'est trop long trop bruyant après une journée de signatures, même si là encore la bonne humeur et le gentillesse sont au rendez-vous. Il y a une soirée d'intronisation vinicole où quatre auteurs (les primés de l'après-midi) sont faits "Chevaliers de la Canette des vignerons du nord des deux Sèvres" ou un truc approchant. Repas moyen et brouhaha permanent me font fuir assez vite pour aller me coucher.
Heureusement, l'hôtel n'est pas loin et en cinq minutes de marche j'arrive devant le portail. Fermé. Et je n'ai pas ma clé. Un petit coup de fil pour déranger le veilleur de nuit (il est minuit et demi, ça chante là-bas et le dessert n'est toujours pas servi...) et hop, au lit !
- Repas du dimanche midi... Il y a un barbecue, et c'est sous la tente prévue à cet effet à quelques pas des salles de dédicaces. Du coup, on va sentir le feu de bois tout l'après-midi.
- Dîner du dimanche soir avec les bénévoles et les gens de l'organisation, il reste peu d'auteurs mais nous passons une bonne soirée autour d'un repas plaisant...
On signe dans le Prieuré. Plusieurs salles et les dessinateurs réunis en petits groupes. Curd et moi on est ensemble et ça permet de passer un bon moment entre potes... Salle agréable, une fois réglés les éclairages au-dessus...
6 - rencontres 5 (sur 5)
Peu d'auteurs mais des bons. Et quelques nouveaux qui ont un album dans les pattes et se la jouent arrivés. Les grands auteurs du métier sont toujours les plus modestes et ceux qui la ramènent le moins, mais y'en a qui ont besoin d'exister...
J'ai le plaisir de revoir Serge le Tendre, Eric Juszezack, Xavier Fourquemin, Olivier Supiot ainsi que l'ineffable Roger Widenlocher, plusieurs fois croisé mais avec qui je n'avais jamais causé. on a rattrapé ça... J'ai aussi croisé deux auteurs Sandawe, Xavier Hennion et Gilles le Coz venu en voisin.
7 - livres signés 3 (sur 5)
On sait que c'est dur, mais c'est désormais de plus en plus compliqué de savoir si on va marcher. ici sur ce salon là, bilan mitigé, bien évidemment pas mal d'albums, mais moins que dans le passé. probablement une quarantaine sur deux jours de travail...
Voilà un salon bon enfant gentiment organisé par des personnes qui ont le sens de la fête et veulent nous faire plaisir. ça se sent... Et c'est important au moment de débriefer. J'ai bien aimé le lieu, le château et l'ambiance.
Pour autant y retourner chaque année comme le fait Curd depuis seize ans implique de retrouver les amis et donc de bien faire attention à la liste des invités...
Ce n'est pas pour les ventes qu'on sait désormais mineures qu'on fera les bornes...
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