Je lui en ai amené un que je lui offre, sur mon quota d'albums. Ce n'est pas un amateur de BD, mais il est ravi et semble lui aussi, bien que néophyte, se rendre compte de la qualité du tirage et du travail fait par Benoît Prieur.
Vers 14h30, je le quitte pour filer chez Forbidden Zone.
La librairie, on la connait, j'y suis passé en février avec David, lorsque nous sommes venus signer les tomes 2 à Lasnes.
C'était d'ailleurs un peu contraignant de la part de Sandawe de nous faire passer trois jours à signer, tantôt dans les bureaux pour les édinautes, tantôt pour les acheteurs, "en avant-première" des librairies "amies" de la maison que sont dont Forbidden Zone à Saint-Gilles et Bédébox, à Waterloo. Surtout parce que j'aurais voulu distinguer les choses. Mais bref...
Peu de gens en ce samedi 19 dans la boutique, qui s'étale sur trois étages et offre vraiment un panorama complet de la BD. On me prévient surtout gentiment que j'ai intérêt à quitter Bruxelles le dimanche matin avant 9 heures, sous peine de ne pouvoir sortir de la ville... avant 19heures le soir !
C'est en effet une "journée sans voitures" et il sera impossible, même avec une plaque étrangère de sortir de la capitale belge. Pas de grasse mat, donc.
Forbidden Zone est une immense librairie dans le sud de Bruxelles, avec une clientèle d'habitués et de passionnés. Les libraires qui le sont tout autant reçoivent de façon amicale et conviviale et on le sait.
Je suis venu seul. En effet, David est en train de clore son Delcourt et ne peut pas venir. il a en revanche préparé des dessins sur feuilles libres, qui sont des dédicaces très belles et qu'il a pris le temps de joliment finaliser, sans doute mieux encore que s'il avait été sur place.
Tout ça pendant que je signe quelques livres.
Des tirages SdB, on en a vendu 7. C'est peu ? Non, d'abord il n'y en avait que quinze et c'est sans incidence pour nous auteurs, payés au forfait.
Mais si je calcule le ratio, c'était très bien. Moi j'avais tablé sur 10. Il faut savoir que pour ce type d'ouvrages assez chers (160 euros), les libraires achètent le livre sans possibilités de retours. Il faut donc être certain d'avoir la clientèle et de les écouler tous. Les albums qui n'ont pas été vendus le seront évidemment dans les jours et semaines qui viennent.
Un exemplaire a été mis en avant à côté de la caisse, (reçu abimé avec un coin enfoncé) et sert de livre témoin pour se rendre compte du qualitatif. Leur marge est excellente, quasi la moitié du prix de vente. Et en plus, en Belgique, c'est mieux pour le lecteur qu'en France, le libraire fait d'office 20% sur le prix de départ.
Bref, si on rapporte en gains ce qu'il aurait fallu vendre d'album "classiques" à 12 euros pour arriver au montant des TT vendus (1 000 euros, plus ou moins, compte-tenu de la ristourne), ça commence à faire.
Pour mémoire, avec David en février, on était à environ 45 albums.
Tiens, d'ailleurs, des albums SW on en a vendu une petite quinzaine, 1 et 2 confondus, pour des gens qui découvraient le TT à la caisse près de l'entrée du magasin mais ne voulaient pas mettre autant. Du coup c'est une bonne après-midi, même si encore une fois, Cédric se désolait du manque d'affluence, s'en excusant même auprès de moi, comme "gêné" de m'avoir fait venir pour "si peu".
Samedi en fin de semaine, je suis à Rambouillet pour le même album... Chez BD Flash.
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