Un jour d'Avril à Nancy !

Un salon qui ne dure qu'un jour... ?

Finalement c'est dense mais plutôt bien. C'était le 27 avril, dans un lycée de la banlieue de Nancy. La Malgrange en était à sa quatrième édition et l'affluence importante du public montre que les habitudes sont prises, il y avait pas mal de monde dans une excellente ambiance.

Comme souvent, le libraire avait pris trop peu d'albums: simplement une petite vingtaine de Sara Lone (donc 5 par tome) partis dès le début de l'après midi et pas mal d'Aviateur 1 qui se sont au final écoulés autour d'une vingtaine, là aussi.

Et j'avais quelques SL de chaque tome dans mon coffre pour compenser. Les gens prennent les quatre tomes directement quand ils comprennent que c'est une série complète, et quel dommage que Sandawe soit désormais un éditeur en faillite, parce que...

 (Mais bon, tant pis, hein... ça ne sert à rien d'épiloguer. Allons de l'avant.)

Les explications du libraire, pas claires, me parlant des ventes en magasin de mes albums pour justifier sa commande trop chiche. Un peu curieux, mais qu'importe, j'avais anticipé et au total, plus de 70 dédicaces sur la journée, une pause vers 13 heures pour déjeuner au réfectoire... et hop ça repart.

Hôtel convenable, un peu excentré (Brabois !) pour des raisons de budget, ce qui évidemment se justifie pleinement vu l'économie en sachant le nombre d'invités à loger sur plusieurs jours. Car bien entendu, pour être dispo tout le samedi, on arrive le vendredi et on repart le dimanche matin

 Le vendredi soir, je vais dîner à l'Excelsior (excellent, pas donné...) en plein centre et en duo, pendant que les autres auteurs sont au restaurant de l'hôtel, ce qui franchement après 300 bornes pour venir ne me tentait guère.

Parler BD, couleurs, éditeurs, j'ai déjà donné et là d'entrée de jeu, pas envie...

Nancy, c'est ma ville, j'y suis né et j'avais soif d'aller m'y balader pour replonger dans mes souvenirs...  Inévitable place Stanislas.

Passage sur le Cours Léopold, en pleine foire, comme il y a des décennies, quand j'étais enfant et que j'allais faire de l'Autosprint, du tir au fusil à plomb pour gagner des nougats, du Grand Huit ou du Train Fantôme au sortir de Sigis, coursé par les profs en soutane, désireux de ne pas voir leurs ouailles perdent leur âme sur des manèges.

Le samedi était prévue une animation Pompiers avec la grande échelle

 ... et une démo de Faucons  (non, pas en même temps...) que je n'ai pas vue. Pas plus que de vrais, à part peut-être un ou deux, dont d'ailleurs j'ai le(s) nom(s).

Le samedi, donc, grosse journée de signatures, qui se termine le soir aux Pissenlits, un bon restaurant du centre ville, avec tout le monde, dans une ambiance conviviale. 

Et ici il me faut remercier Anthony, l'organisateur (et sous-directeur de la Malgrange) qui a très bien fait le job et nous a gentiment accueillis, pour cette quatrième édition de son sympathique salon...

On reviendra sûrement...