Volià un petit festival bien sympa...
Des organisateurs chaleureux et quelques rencontres agréables, voire inattendues.
En clair, bilan positif et j'y reviendrai avec plaisir une autre année.
Ça se passe dans la banlieue d'Orléans, un gymnase un peu excentré et loin de tout, mais un très bel espace, bien aménagé, aéré et où les lecteurs (peu le samedi, nombreux le dimanche et étonnamment pas mal d'arrivées de lecteurs même en fin d'après-midi, à l'heure où les auteurs sont en train de partir !) ont eux aussi un siège de l'autre côté de la table, pour parler avec vous en toute amitié...
L'organisation a même prévu un panneau spécifique avec les CV des auteurs invités pour que les visiteurs (autour de 1500 personnes je crois) puissent savoir à qui ils ont affaire, agrémenté à chaque place de photos des couvertures d'album. Pour les gens qui passent sans trop connaître, ça permet de bien identifier qui est de l'autre côté de la table avec ses petits stylos feutres...
Ah on est loin d'Angoulême ! Et c'est tant mieux.
Puisque j'aborde toujours l'ensemble des aspects d'un festival, parlons intendance:
Hébergement (Balladins) et nourriture corrects, sans plus, ce n'est pas toujours simple de trouver le bon traiteur, le bon tempo et le bon hôtel, le tout en rapport avec le budget alloué. J'ai vu mieux, j'ai vu infiniment pire... En attendant, c'était pas mal et sûrement pas essentiel comme critère de jugement dans ce cas précis. Détail amusant mais qui n'a pas du tout fait rire l'organisateur, même menu (plat principal) le samedi pour les deux repas du midi et du soir...
Côté collègues, quelques moments très plaisant avec Nico Guénet au physique de lutteur gréco-romain et ses amis Corinne et Fabrice, de Vendôme ainsi que Michel Janvier et sa camarade Violaine. (à qui je n'ai pas eu le temps de dire au revoir, mais on se recroisera dans un mois, Michel...)
Je signe à côté de Jean Torton, qui paraissait déjà dans le journal Tintin quand je l'ai découvert en 68 et dont les originaux à la gouache et à l'acrylique accrochés derrière moi m'épatent techniquement en ces temps ou l'ordi prime tout...
65 ans et toujours la passion chevillée au corps.
Je croise Philippe Tarral un peu déprimé (ça va s'arranger), Denis et son épouse Bernadette Desprès, la prolifique auteur(e)-créatrice de "Tomtom et Nana", qui sont un peu les régionaux de l'étape et aussi l'ami François Plisson sans sa belle Hélène, mais avec toujours ses bouquins qu'il vend lui-même.
Le gaillard s'auto-édite, il a racheté son stock qu'il vend en se rendant presque tous les week-ends dans les festivals de France et de Navarre.
J'avoue que lui et sa femme nous avaient bien fait réfléchir à cette façon financièrement et artistiquement plus rentable de "gérer sa carrière" en revenant d'Évian, l'an passé en janvier...
Plus rentable, ouais ! Mais aussi infiniment plus contraignante.
C'est vraiment un choix de vie et sauter le pas - bien que tentant - nécessite de fonctionner "autour de soi" en permanence.
Excellent pour l'ego, mais pour le reste ?
PS: Vu le nouvel album des "Aigles", le tome 19 fait par Pierret, qui vient de sortir et qu'évidemment on ne m'a pas envoyé en service Auteur.
Après l'avoir parcouru, vite feuilleté, je suis très agréablement surpris par la qualité et l'implication apparente de Michel, à présent tout seul aux commandes de cette série (pour moi impersonnelle, puisque je n'en suis pas à l'origine), travail de commande dont j'aurai tout de même réalisé 5 tomes et que cette sortie va remettre à l'ordre du jour et des ventes...
Et puis une saga qui dure sur autant de tomes c'est plutôt rare, je suis fier d'y avoir mis ma petite pierre...
Merci Erik pour ce debriefing. Celà a été un grand plaisir de t'accueillir dans notre modeste festival. A très bientôt j'espère
RépondreSupprimerpas de soucis. C'était bien sympa. j'ai tout dit je crois...
RépondreSupprimer(euh "anonyme"... C'est qui ?)