25 août 2007

Dessiner Edmond Dantès...

Toujours difficile de donner une apparence à un héros de légende. La lecture nous fait imaginer tellement de choses que la représentation dessinée fige du coup un physique qui doit être "satisfaisant" pour tout les gens qui ont aimé le roman. Sans les "trahir"... Pareil au cinéma, quand on adapte un livre.

C'est la quadrature du cercle pour celui qui s'y colle. Pour mon Dantès, le Monte-Cristo du roman de Dumas pas moins que pour les autres.

(J'ai enfin commencé, au passage !)

Le dessin ci-contre (cadrage très resserré de la couverture définitive, sans le décor, ni les ombres) montre ce que sera le visage du Comte, bien après son terrible séjour au Château d'If.

L'homme dans la force de l'âge (un méditerranéen brun aux yeux noirs, "avec de beaux cheveux d'ébène", rien à voir avec l'horrible interprétation de notre Depardieu national pour la TV, plus inspiré dans d'autres rôles et en aucun cas le personnage !) est aigri, envahi par ses désirs de vengeance sur ceux qui l'ont trahi lorsqu'il était jeune, beau et insouciant.

Peu ou pas de liberté avec le roman dans le découpage des planches...

Juste des ellipses parfois, bien obligé, pour permettre de tout faire "rentrer" dans le format album, sur une petite cinquantaine de planches.

Qui devront être terminées pour le début de l'an prochain.

Ensuite, nouvelle adaptation ou nouvelle série, j'ignore encore tout de ce qu'on me proposera l'an prochain, pour peu qu'on me propose quelque chose, d'ailleurs...

Allons, j'ai quelques petites idées quand même...

2 commentaires:

  1. Voilà une excellente nouvelle - je suis ravi et suivrai la progression avec beaucoup d'intérêt. Ce Dantès est charmant -le dessin est très attachant.

    Dans trois semaines sort Dantès, une version très éloignée et contemporaine du Comte de Monte Cristo, prévue en 7 tomes...

    amicalement, Manuel

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  2. Il n'y aura qu'un tome pour moi, et plus qu'une adaptation, il faudra coller à Dumas.

    Un Dantès "modernisé" ne m'intéresse guère, je n'aime pas tellement ce principe de se rattacher à une oeuvre littéraire prétexte pour soulever la paupière du lecteur possible, intrigué par les réminiscences...


    Je préfère les créations originales, de loin. Mais pour le moment, ce travail de commande me sied.

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