On sait donc à peu près comment se répartissent les dessins.
Ensuite, sur un bloc de papier et avec un feutre, j'attaque plus précisément quelques cases, au format, quand je sens le truc. Parfois ça coule de source, comme cette esquisse faite en quelques minutes et sans "souffrances" du naufragé accroché à un morceau d'épave.
Venu tout seul, sans trop se poser de questions. Parfois on va passer du temps sur un dessin, suer sang et eau sans trouver l'angle de vue, ou bloquer sur l'anatomie du personnage, de la position... Pas là.
On imagine la logique des choses, je lui attache un poignet pour ne pas le voir couler. Côté réalisme c'est un peu tangent, ce type dans la tempête. En plus ce serait sur une mer calme, avec du brouillard, ce serait tout aussi efficace.
Donc, des dessins un peu plus précisés qu'ensuite je vais mettre au propre à l'aide d'un bout de calque posé par dessus l'esquisse. Je saute ainsi l'étape du crayonné, en encrant directement sur le calque avec un feutre à pigment Artline 0,2.
Ce sera ma case originale. Pour l'instant, sans cadre autour... Il y aura des rajouts, là aussi calqués et reportés sur la case, les vagues, les bulles... Je photocopie mon dessin, en réglant la dureté du trait.
Impossible en effet de scanner directement, le calque "diffuse" trop et le trait floute. Une fois le dessin scanné à 600 dpi en bitmap, je le corrige, le nettoie, rajoute des petits coups de crayon, puis hop en "niveaux de gris", posé sur un gabarit de planche à l'endroit où il sera en définitive, et je passe au dessin suivant...
J'ai donné plus d'importance à la case que dans mon découpage, ce dessin montrant un personnage essentiel pour le récit étant un peu le pivot central de la page, comme vous verrez ensuite.
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