23 novembre 2008

Chagnaud en direct de Bretagne...

Un article très sympa de l'ami Picaud dans Auracan sur le "père" Chagnaud (Jean-Jacques) qui a mis en couleurs plusieurs de mes albums, et notamment cinq Sophaletta à partir de la reprise de Dominique sur la série.

J'ai retrouvé là le gaillard sans langue de bois ni concessions de langage que je connais depuis 1982, lorsqu'il mettait déjà en couleurs mon premier album co-réalisé avec Brice, dans la collection des Grandes Batailles chez Larousse, sous la houlette de Jean-Claude Gonthier, intermédiaire sans vergogne porté disparu depuis des lustres.

J'ai juste été un peu agacé (peiné ? Quand même pas...) de voir qu'il ne mentionnait pas au détour d'une phrase - puisqu'il en parle longuement - que je suis comme Stalner un des rares à avoir vraiment insisté pour que son nom figure "au générique" sur la couverture de tous les Sopha auxquels il a participé (excepté le 4, sauf dans la réédition...) Arnoux - Hé - Chagnaud, avec un prix de page décent.

Ce que ne souhaitait pas Glénat. C'est vrai que c'est aussi après avoir vu que Stalner l'avait fait que j'ai demandé pareil pour ma série. Dès la sortie du tome 5, "l'ordre écarlate"...

C'était un truc qui me tenait à cœur et je précise qu'il ne me l'avait pas demandé quand on a décidé de mettre en couleurs les aventures de ma petite comtesse russe, dont certaines pages sont sublimes...

Je venais chez lui en bagnole passer la journée et regarder chaque page, c'était un vrai bonheur que d'aller le rejoindre et de vérifier ensemble case par case pour retoucher ou non son travail, avant livraison définitive.. Je n'ai pas oublié.

- "Eric Stalner est le premier auteur à avoir mentionner votre nom en couverture d’un album avec la série le "Roman de Malemort"..."

- "Oui, en effet ! J’ai pris cela comme une vraie reconnaissance de mon travail. Il répondait ainsi à un juste combat que je menais depuis des années même si ce n’était pas forcément ce que je demandais. Beaucoup de dessinateurs ne feraient pas cela pour ne pas partager la renommée.

Cela dit, je ne cherche pas absolument à figurer en couverture des albums. Pour moi, les auteurs principaux restent les scénaristes et les dessinateurs. Les coloristes n’arrivent qu’en troisième position. Franchement, je préfèrerais que les éditeurs augmentent le prix des planches ! Et aujourd’hui, je cherche plus la reconnaissance du milieu professionnel que la gloire auprès du public..."

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