Illzach 2008 - Suite et fin du post précédent...
Dimanche, le dernier jour du festival d'Illzach 2008.
Après une nuit courte, mais agréable - l'hôtel bien que rempli de dessineux dont certains plutôt avinés s'avérant étonnamment silencieux - je prend la première navette du matin pour aller dédicacer.
Le public est déjà présent dans les files d'attente en grand nombre et attend sagement derrière les grilles que ça ouvre. Avant la ruée.
Il faut dire qu'ils sont plus venus pour Manara que pour moi ! Milo qui est rare en dédicace est là, comme promis, mais les gens qui veulent un dessin de lui sur leurs albums devront s'armer de patience et attendre plus de 8 heures (!) devant sa table qu'il n'arrive.
Car l'Italien ne viendra en effet que sur le coup de 18 heures, une heure avant la clôture du salon ! Mais s'emploiera à signer pour tous ceux qui eurent la patience (ou la folie) de l'attendre. Franchement, dix heures debout pour un crobard en 5 minutes, je sais pas si...
Ok, j'aurais bien voulu une petite signature de sa part sur un de ses albums fétiches pour faire plaisir à une amie fan, mais c'était impossible et je n'ai pas eu de "moment" privilégié non plus pour ce faire... Genre à table, au resto. Et puis je parle pas italien...
Le gaillard n'est plus tout jeune, les cheveux blancs sans doute. Et on est quand même assez loin de Giuseppe Bergman, qu'il dessinait jadis en se prenant pour modèle.
Le temps passe d'ailleurs pour tout le monde, un lecteur vient et me donne gentiment une superbe photo de moi prise en 1986, lors de la Convention de la porte de Champerret à l'époque où c'était encore une manifestation un peu importante...
Cette manie qu'on les amateurs de BD de nous prendre en photo dans les postures les plus ridicules, tête baissée et la langue sortie parce qu'on s'applique. Ou de nous appeler pendant qu'on dessine pour nous envoyer dans la seconde où on relève la tête un flash dans les yeux, nous faisant ressembler à un lapin russe.
Et ils croient que ça nous fait plaisir...
Bon, C'était ma première dédicace. Un dépucelage graphique en quelque sorte.
... Mon Dieu ! Cette super coupe à la du Guesclin, ce pull (patiemment tricoté par Elisabeth durant nos longues soirées d'hiver...) et ce... Bref !
Les deux repas du jour à la "cantine" s'avèreront "moyens" (la veille par contre, c'était excellent) mais qu'importe. Pas mal de signatures, et de nouveaux lecteurs qui prennent ceux de mes albums qu'ils trouvent en attendant du nouveau.
De bons moments avec quelques personnes qui font "passer le courant", quelques habitué(e)s aussi comme Solange, une fidèle qui aime bien ce que je fais et qui du coup repartira avec deux Ava que je lui cède (au prix normal, faut pas pousser) sur mon quota d'exemplaires d'Auteur.
Au cours des toutes dernières signatures, un allumé veut emmener Kmixe "dans la paix du Christ" (tu m'étonnes !) et ça va susciter un fou rire nerveux fort peu discret de la part de la grande blonde.
Le soir à table, avec les dessinateurs restés comme moi, ou qui n'ont pas d'avion, comme l'ami Carrère, on clôture le festival, dans une bonne ambiance et avec moins de monde. Il est annoncé que le président de l'édition 2009, l'an prochain, sera Manara. On aura une belle affiche, je pense.
Soirée remplie de fous rires. Parfois nerveux... Je fais la connaissance de Céline Herrmann, une illustratrice pour enfants un peu à l'Ouest qui semble "ravie" d'être là:
- "Hips ! Tu vois, quoi..."
Pas bien, en fait. Mais c'est pas grave.
Rentrés à l'hôtel sur le coup de 11 heures, on termine le festival au bar avec une bande de joyeux drilles. Martine et moi, on cause pendant deux bonnes heures des années passées. J'étais venu en 88, la première fois, ça crée forcément quelques souvenirs...
Le lendemain, 500 kilomètres en voiture vers la maison, accompagné par un superbe soleil. C'était bien sympa, et finalement cette grève d'Air France n'a pas top perturbé la fête.
Je pars à Nîmes, vendredi. On parle d'une grève des trains...
Super chouette la photo....:-))
RépondreSupprimerJe trouve aussi. j'en ai des pires, au passage. Mais bon, j'ai eu cette tête-là aussi.
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