Que du bon pour moi dans ce cru d'Illzach 2008.
Des fous rires, un brin de folie, pas mal de complicité, du plaisir, de nouveaux amis, des anciens aussi, des dessins en live plutôt réussis, un public fidèle et un nouveau libraire de Mulhouse qui a du pep's et que je vais vite retourner voir pour une séance dans sa boutique...
Bref, un festival qui valait le coup.
Ça commence par la grève des pilotes de notre belle compagnie nationale, vendredi.
Hors de question de prendre le risque de passer des heures à Orly en scrutant les tableaux d'affichage ! De plus le lundi (jour de retour) c'est la grève aussi, donc après brève concertation avec Martine à Illzach, c'est décidé, j'irai en voiture.
J'adore conduire, les frais sont pris en charge convenablement par l'organisation et du coup je prends la route plus tôt, le vendredi en début d'après-midi.
La complexité de notre réseau routier m'impose un trajet par l'autoroute plus long en kilomètres mais bien plus court en temps, passant très au sud en une boucle par Montbéliard et Belfort. Le chemin le plus logique sur la carte en ligne droite, donc le plus court, passe par les Vosges, et c'est deux heures de plus par les petites routes...
Y'a pas photo.
J'arrive à Illzach vers 18:30, Martine qui est une mère pour nous m'avait suggéré de passer à l'hôtel avant "pour me détendre et prendre une douche", mais comme on n'est plus au temps des diligences, le voyage en voiture climatisée confortable avec de la musique et le GPS pour me guider fait que finalement je ne suis pas très "poussiéreux" en débarquant à l'Espace 110...
Soirée cocktail. Comme dans toutes les inaugurations, toujours un monde fou qui vient becqueter les petits fours gratuits, s'abattant sur les nombreux plateaux offerts comme une volée de moineaux, en squattant les buffets et restant devant ensuite.
Des gens du coin, des édiles et pas mal de pique-assiet... euh, de monde qui n'a pas grand chose à voir avec la BD.
L'évènement culturel est d'importance dans cette petite ville et ça se voit. Mais j'ai beau me bourrer de petits canapés au saumon, j'ai vachement faim !
Enfin, on vire les importuns pour rester entre amateurs de BD et gens du métier, les organisateurs nous emmènent chez Edouard, à quelques centaines de mètres du festival. Très sympa...
Parce que j'ai envie de passer un bon moment et de ne pas me retrouver avec des fâcheux importuns, je choisis d'office de m'attabler avec une grande blonde rieuse et son copain comme voisins pour le dîner.
Je ne vais pas regretter.
(à suivre, demain)
nous on reste sur notre faim ? notre fin ??
RépondreSupprimerpierrick