Quel bon moment passé dans le Gard !
La météo n'a pas été au top, et j'ai bien fait d'arriver le vendredi très tôt pour bénéficier de la seule belle journée du weekend.
Le lézard au soleil, après un déjeuner face aux Arènes, puis un goûter sur le toit de la médiathèque à deviser et refaire le monde en excellente et amicale compagnie nîmoise avant de filer retrouver mes "confrères" à l'hôtel en fin de journée...
Plusieurs têtes connues que je suis ravi de recroiser dans les jardins de l'Impérator...
Hasard des distributions de clés à la réception, on m'a donné la même chambre que l'an passé au troisième étage, agréable et confortable si ce n'est deux petits lits jumeaux, un peu étroits pour un 4 étoiles. Une télé à écran plat, mais pas Eurosport. Pas de bol, il y a un Grand Prix de F1 et un autre de moto, je vais me débrouiller pour ne rien louper de ma passion pour les sports mécaniques.
En parlant de ça, outre des retrouvailles avec mon ami Olivier Grenson, toujours aussi affable et souriant, arrivé en droite ligne de Bruxelles accompagné de sa charmante épouse, rencontre dès le vendredi soir avec Fane, le repreneur du Joe Bar Team de mon compère Debarre, l'ami des années "Plein Pot"... Stéphane est un garçon très agréable et bien vite on se trouve des souvenirs communs, des gens avec qui on a travaillé jadis, des coups de coeur graphiques et bref un tas de choses...
Du coup, un moment bien cool en sa compagnie et celle de sa femme Nadège avec qui il travaille de concert sur une nouvelle BD à sortir d'ici peu. Un truc que j'adorerais faire, d'ailleurs, que de concevoir un album en couple.
J'y pense depuis longtemps... Qui sait ?
Le vendredi soir, le plat principal c'est "souris d'agneau confite", la seule viande que j'abhorre mais je m'en sors... Précision, la nourriture sur l'ensemble du festival est excellente et on a mangé vraiment très correctement, les deux meilleurs repas étant ceux du dimanche à mon avis. Pour des raisons pratiques, tous les repas sont pris à l'Impérator, hôtel situé à 200 m à pied du chapiteau installé dans les jardins de la fontaine... Le repas du vendredi pris face aux Arènes était un petit extra purement personnel.
Olivier me dit qu'il va partir 8 jours en Corse le mois prochain. Il a participé aux "Z'Amours", et a gagné le voyage, lui. Le salopard !
Je précise qu'inscrit par ma fille Chloé en secret, j'y ai participé aussi voici 12 ans, mais que Karin et moi étions arrivés derniers des trois couples, ne gagnant au final qu'un passage au Zapping de C+ et trois mois après l'émission une paire de pantoufles , des caleçons trop petits aini qu'un vélo pour enfant genre bas de gamme fabriqué en Chine. Souvenir...
Le samedi matin, j'arrive dès 10 heures, les files sont formées, mais personne ne me demande rien durant 40 minutes, j'en profite pour signer tranquillement pour des bénévoles et petit à petit l'intérêt revient, le public aussi, d'autant que ces dessinateurs "prestigieux" qu'ils attendent depuis des heures ne sont pas encore là, alors que moi, si...
En attendant mes premières signatures, je dessine sur la nappe en papier qui recouvre les tables de dédicaces, ce qui attire la convoitise de certains amateurs qui tentent d'ensuite découper mes dessins au cutter !
Première journée mitigée, un peu déçu du peu de signatures que j'ai eu à faire avec une petite trentaine de livres seulement ! Je m'inquiète à tort, le système mis en place par Sylvie l'organisatrice fait vendre des livres que je ne vois pas forcément passer, chaque album acheté sur place donnant droit à un ticket pour une signature. Sur celui-là, ou bien un autre, au choix.
Du coup les lecteurs achètent des livres qui leurs plaisent mais qu'ils ne connaissent pas forcément pour récupérer des tickets jaunes leur permettant d'avoir un dessin de ceux pour lesquels ils sont venus spécialement. Du coup ils ne viennent pas les faire signer, mais les ont achetés quand même. Astucieux car au final à l'heure des comptes, plus de 200 albums seront partis... Ouf.
Laurent Boyer de M6 anime la remise des prix, Théo, 19 ans, fils de Sylvie et Jean-Michel donne un concert acoustique dans les jardins de l'hôtel avec son groupe Panik Angélik, très sympa avant la paella géante du samedi soir.
J'y croise Jean Wacquet avec qui décidément j'ai bien envie de bosser, je grignote quelques canapés du buffet mis en place, et j'évite la paella qui n'est pas ma tasse de thé.
Je vais me coucher tôt, GP du Japon moto que je regarderai sur mon ordi et en anglais à l'aube puisque les chaînes de l'hôtel ne comprennent pas Eurosport...
Au réveil vers 6h (pour voir les courses, donc, très bien mais ce n'est pas le propos...), des trombes d'eau s'abattent sur Nîmes et ça va durer toute la journée. Un dimanche sous la bulle, à signer dans le froid qui envahit le chapiteau, mais pourtant un tas de signatures, bien plus que la veille...
Pour le repas de midi, on vient nous chercher en voiture, tellement il pleut... Je mange avec les écouteurs de mon télphone sur une oreille pour suivre le GP de F1 à Bahrein, avant d'aller voir la fin dans ma chambre et de repartir signer vers 15 h 30...
Il pleut moins mais pas de soleil pour autant, je signe pas mal de d'albums, rencontre quelques personnes sympathiques dont une petite blonde qui vient acheter le livre éponyme vers 17 h, un des plus gros succès d'édition de ces dernières années. Guéro, enfoiré !
Ah, ces "Blondes"... Elle veut me piquer la nappe, encore... Mes dessins-écriture automatique petits gribouillis "faits comme quand je suis au téléphone" lui plaisent. Pourquoi pas ?
On passe près d'une heure à discuter avec la demoiselle et son frère, fondus du karting, autre passion mécanique qu'ils pratiquent assidument et je leur donne l'adresse du blog pour qu'ils y posent des commentaires...
Dernier repas à une table bien sympa, avant d'aller dormir. Une navette passe me prendre le lendemain pour rentrer pour 3 h de train dans l'autre sens.
Un très bon moment, merci à Sylvie et Jean-Michel, ainsi qu'à tous les bénévoles (mention spéciale à la surgé Olivia...), c'était parfait et très réussi comme à chaque fois en dépit de cette météo pourrie qui aurait pu gâcher la fête.
Mais ne l'a pas fait. Ouf...
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