03 octobre 2011

Flers pendant deux jours...

Flers, dans l'Orne.

Un bon moment de passé, ce samedi et dimanche, malgré le regret de devoir s'enfermer dans un endroit sombre alors qu'il fait un temps superbe à l'extérieur. C'est compensé par la gentillesse de nos hôtes qui sont navrés du peu d'affluence, météo exceptionnelle oblige, mais font contre mauvaise fortune bon cœur.

J'ai signé pas mal de livres, souvent pour les mêmes personnes, donc pas ou peu de temps morts et des gens très agréables avec qui on peut prendre le temps de causer. C'est aussi le sens de ces petits festivals en province, de pouvoir dialoguer sans la pression qu'on a dans les gros salons où il faut débiter du dessin au kilomètre...


Bien évidemment je poursuis mon petit classement du "Michelin" des festivals...

À nouveau, je rappelle que ce n'est jamais là que MON avis...

FLERS - 01-02 octobre 2011

Dans l'Orne... Soixante bornes dans les terres, en dessous de Caen. La "Suisse normande" qu'ils disent. Admettons. Moi qui pratique bien la Suisse, je n'y vois qu'une belle formulation publicitaire sans objet. Mais efficace, puisque c'est devenu une dénomination usuelle.

C'est la quatrième fois que j'y vais. Je connais bien l'endroit, donc, et c'est avec plaisir que j'y suis retourné pour ce week-end du 1 et 2 octobre... Un festival convivial, tenu en main par des passionnés qui semblent avoir un réel plaisir à accueillir les Auteurs qu'ils apprécient.

1 - voyage      5 (sur 5)

Voyage en voiture...  Départ le samedi matin (pas de raison d'arriver le vendredi après-midi puisque le festival n'ouvre qu'à partir de 13 heures le samedi)

Il fait un temps superbe et je roule tranquille jusqu'à Flers sans encombre, arrivant pile pour tomber sur l'ami Bernard, président d'Ornenbulles qui organise les festivités.

Le lendemain, retour. Départ vers 17 heures en fin de festival, le dimanche, j'arrive à la maison un peu crevé vers 21h30. Faut dire que je tombais en même temps que les retours de week-end de Normandie, quand l'A13 est surchargée. Pas trop de solutions, juste prendre son mal en patience...

À souligner parce que ce n'est pas toujours le cas, les frais de route convenus à l'avance quelques jours plus tôt avec Bernard ont été réglés rubis sur l'ongle le dimanche, sans avoir à le demander... Irréprochable. Je préfère caler les choses en amont, plutôt que de me trouver coincé sur place, au moment du départ. L'expérience...

2 - accueil     5 (sur 5)

Très agréable. Un groupe d'organisateurs (presque plus nombreux que les visiteurs...) très gentils, disponibles et attentionnés. Bon, je me prends juste le chou le samedi soir pendant trente secondes sur un malentendu un peu stupide avec un des membres d'Ornenbulles, avant de calmer le jeu et de m'excuser de mon emportement au fond sans objet.

Pas de quoi en faire un monde non plus. L'énervement, la fatigue peuvent parfois conduire à des tensions qu'il faut calmer de suite. On va juste s'éviter consciencieusement, le gars et moi. Bref...

Dans la chambre d'hôtel, quelques produits régionaux dans un panier-cadeau. Une attention  toujours agréable, évidemment… Du Calva, une boîte de gâteaux et une terrine d'andouille. Un message subliminal ?

À souligner aussi, le festival donne deux prix, un prix d'album et un prix jeune auteur. Le sponsor Leclerc offre 1000 euros au lauréat, qui fera l'affiche du prochain.

Ce ne sera pas moi, comme d'habitude... Jamais eu un prix, à part en Suisse, un "nain d'or" (Grincheux ?) il y a des années, pour Sopha 3, mais sans la récompense monétaire qui aurait pu aller avec... Il paraît que les Auteurs publiés roulent déjà sur l'or et n'ont pas besoin de ça. Enfin, c'est ce qu'on m'a dit.

3 - hôtel      3 (sur 5)

Connu puisque je n'ai jamais dormi ailleurs depuis ma venue, la première fois. 

Le Galion est un trois étoiles de province correctement entretenu, sans charme particulier mais calme, un peu à l'écart du centre.

La grosse télé à l'image neigeuse d'antan a laissé place à un bel écran plat, le lit est confortable et la salle de bain propre. Comme souvent, le flexible de douche fuit un peu. Deux pauvres serviettes en tout et pour tout, ce n'est pas l'idéal au sortir de la douche matinale..

Classique petit déjeuner en chambre le dimanche matin…

4 - repas      3 (sur 5)

- Les auteurs mangent dans une salle privatisée un peu à l'écart, dans l'espace des dédicaces. Un traiteur pour les repas le midi les deux jours, avec un resto réservé le samedi soir. Les repas sur place sont tout à fait corrects, entrée, plat, fromage et dessert, choix entre viande et poisson, mais pas de légumes d’accompagnement. Le pain est excellent...

- Samedi soir. Le "cockpit" est un resto à l'écart de la ville dans la zone industrielle, plutôt plaisant bien qu'un peu bruyant, mais on y a bien dîné, nourriture de qualité, pas de choix non plus, mais un "menu festival" pour tout le monde, sans chichis ni prétention... Le meilleur repas du week-end.

5 - lieu      4 (sur 5)

La salle est conçue pour ça, on dessine sur de grandes tables recouvertes de tissu, il y a une petite lampe orientable pour chaque dessinateur et on est bien installés. Toilettes à proximité immédiate, au cas où. Rien à dire. C'est juste un peu dommage, ce côté sombre à l'intérieur alors qu'il fait si beau dehors...

6 - rencontres      5 (sur 5)

Des Auteurs qui sont de vieilles connaissances, comme l'ami Francis Carin avec qui je signe depuis 25 ans au moins de temps en temps... Et aussi J.-F. Charles et sa femme, qui sont de plus en plus présents en quantité de bouquins. Ils ont eu le prix dans ce même festival il y a quelques années et sont des habitués de l'endroit, eux aussi. Rencontre agréable avec Jaap de Boer et sa femme, sans oublier leur petite Deirdre. Je connaissais le travail du bonhomme, mais on n'avait jamais vraiment eu l'occasion de se causer.

Côté public, malheureusement pas une affluence énorme (on parlait d'environ 700 visiteurs sur les deux jours) mais des lecteurs amicaux avec qui les échanges se font tout au long du week end. Mention à Valérie qui a retrouvé mon portefeuille, oublié (bêtement) à l'hôtel. Faut dire qu'elle est de la police, comme pas mal de bénévoles de l'organisation... Du coup je lui confie mon appareil photo, sans risque qu'elle se barre avec !

Un regret, celui de ne pas croiser Elisabeth Masson qui a peut-être pris ses distances avec le festival qui lui était cher. Je ne sais pas.

7 - livres signés      3 (sur 5)

Pas mal de bouquins, oui, mais certains apportés par les lecteurs. Sinon, du PF et de l'Ava, qui étaient les seuls titres que je souhaitais voir amenés par Leclerc, le partenaire du salon...

Bon, je n'ai pas chômé, mais il faut savoir que je m'adapte en fonction de l'audience. On prend son temps ou on accélère selon l'importance de la queue devant la table. Les dessins durent plus longtemps du coup, j'étire pour toujours avoir un truc à faire, je n'aime pas rester les bras croisés... Le samedi, de 14h30 à 19h, le dimanche de 10h à 12h30, avant de reprendre de 15h à 17h, moment du départ...

Neuf heures de signatures sur les deux jours, en tablant sur six ou sept dessins par heure, donc environ une soixantaine d'albums probablement et selon mes estimations à la louche, environ la moitié achetés sur place.

En conclusion, mes notes...

Accueil hébergement:      4 * (sur 5)
Note globale:      8 (sur 10)

Conclusion: Flers nous propose là un festival très agréable et convivial, avec un très petit nombre d'Auteurs.

S'il avait plu, je pense qu'on aurait vu plus de public, mais le temps superbe a incité les gens du coin à filer à la plage du côté de Caen ou Ouistreham plutôt que de venir s'enfermer dans un centre culturel aux rideaux tirés... Mais j'ai passé un excellent moment dans l'Orne, évidemment...

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