21 novembre 2011

Illzach 2011...


Un nouveau festival noté ici comme d'habitude, livrant des impressions qui n'engagent que l'auteur Erik Arnoux et personne d'autre, comme je le rappelle à chaque fois, évidemment...

ILLZACH - 18-19-20 novembre 2011
 1 - voyage      5 (sur 5)

Voyage en auto, départ le vendredi 18 vers 15 heures, j'arrive à l'Espace 110 après plus de 500 km, vers 19h45. Les discours des édiles ont déjà eu lieu et les buffets ont été pris d'assaut par les invités, j'arrive à sauver un ou deux canapés de saumon avant de commencer à croiser quelques potes, dont Fabien Lacaf, arrivé lui aussi de sa Drôme et qui comme moi cherche des têtes connues... On va en trouver.

Retour le lundi 21, sans histoires et par un beau soleil, dans la matinée... Frais de route remboursés sur place, l'organisation de Bédéciné dont c'est la 27ème édition est très rodée et les enveloppes nominatives préparées et distribuées sans avoir à demander. C'est appréciable et pas toujours le cas...

 2 - accueil     5 (sur 5)

Efficace et amical..., Martine, Denis, Nathalie, Sébastien, Denis 2, je connais ces gens aux petits soins depuis maintenant bien des années. Revenir à Illzach où je me suis rendu pour la première fois en 1988 me donne du coup l'impression de retrouver de vrais amis, en sachant que le moindre souci sera aplani si besoin était, c'est là aussi appréciable.

3 - hôtel      4 (sur 5)

Le Mercure de Sausheim. Je connais bien. Classique, comme chaque année, tout l'hôtel est retenu 4 jours durant pour les Auteurs invités, 90 chambres très fonctionnelles, la mienne est agréable, confortable même si j'ai l'impression à chaque fois que je reviens d'avoir toujours la même... C'est d'ailleurs le cas.

Le seul truc, c'est que la clim est compliquée à régler. Ou trop chaud, ou trop froid, dur de trouver le bon tempo. Mais la couette est confortable et je dors comme un bébé. Noter que le fait de ne pas avoir de porte isolant la chambre du couloir peut parfois être pénible quand des braillards avinés qui se croient seuls au monde se mettent à gueuler dans le couloir en rentrant vers 4 heures du matin...

Classique petit déjeuner en chambre, ou buffet en bas…

Je regarde les prix. 150 la nuit, et on ajoute 14,50 € pour deux viennoiseries et un thé citron. Oups. Heureusement, je ne paye évidemment pas.

Wifi gratuit.

4 - repas      4 (sur 5)

Ici, on est en Alsace, région où manger n'est pas un vain mot et donc les Auteurs sont soignés et bien nourris. Dîner du vendredi dans une brasserie agréable, "Chez Edouard", excellent. Dîner du samedi dans un autre restaurant, "la Closerie", que je ne connaissais pas. Formidable foie gras, mais viande assez étrange et pas terrible un morceau de bœuf gras et nerveux caché sous une sauce brune entre deux pommes de terre. Superbe décor, on est par petites tables assez espacées, ce qui permet de discuter sans trop de brouhaha...

Les autres repas se font à l'Espace 110, certes sans génie particulier, mais copieux, bien servi et de qualité correcte. Fonctionnel, pour ne pas s'éloigner de la table de dédicaces.

Dernier dîner du dimanche soir traditionnellement plus décontracté, une fois le festival terminé, avec ceux qui restent et ne partent que le lundi matin...

5 - lieu      4 (sur 5)

L'Espace 110 est un bâtiment austère triste et gris vu de l'extérieur, mais une fois à l'intérieur, on tombe sous le charme des expos, formidablement agencées et rivalisant de qualité comme chaque année. Pour signer, on est tous regroupés dans une grande salle, mais il y a un autre espace pour les auteurs jeunesse très prisé par les enfants. il faut savoir que 15 000 personnes viennent à Bédéciné sur les deux jours.

Le libraire sur place, Tribulle. David Bres s'occupe des albums des Auteurs invités et tient sa librairie d'une main de maître. Très réactif, le garçon ! J'ai eu l'occasion d'aller signer chez lui, il y a presque trois ans et c'est un chouette souvenir.

6 - rencontres      5 (sur 5)

Côté "potes du métier", des gens de ma génération. Des retrouvailles entre copains pas vus depuis longtemps. Brice Goepfert, Fabien Lacaf, Daniel Bardet, Michel Rodrigue, Serge Fino et plusieurs autres avec qui la complicité se retrouve d'entrée, forcément. Les amis belges Francis Carin, JF Charles...

Et puis au gré des repas, Sophian Cholet avec qui j'échange un album (Zombies, excellent...), la lausannoise Karine, le prolifique David Ratte, Jérôme Lereculey et madame, l'ami Zytka...

Côté public: de bien belles rencontres aussi, axées cette année autour de Sandawe dont je parle à chaque nouvelle signature. Mention spéciale à la souriante et passionnée V. avec qui je papote sur FB de temps à autre et que je suis ravi de recroiser. Du coup, je l'entraîne voir les pornographiques illustrations de Serpieri et les merveilleuses images de Smudja !

Évidemment une mention aussi à Sibel la bien nommée et à son mari banquier, ainsi qu'à un groupe de passionnés qui m'ont promis d'investir sur Sara Lone...

Un môme, la vingtaine, ressemblant à Guillaume Canet me montre ses dessins, pas terribles, mais avec une vraie envie et des idées intéressantes. À suivre.

Bref durant deux jours, pas mal de belles personnes avec qui les instants de dédicaces ont été davantage un plaisir qu'une corvée. Ce n'est pas toujours le cas.

7 - livres signés      4,5 (sur 5)

Pour une fois peu de bouquins anciens amenés par les lecteurs, il y a bien quelques Sophaletta et d'autres trucs anciens, forcément mais pour le reste, j'avais demandé à David de ne prendre que Ava et PF. Rien d'autre. Ça ne sert à rien de dédicacer des albums Glénat ou Soleil qui ne sont même plus au catalogue... Environ 80 livres signés, presque tous achetés sur place du coup, pas mal de monde et peu de temps morts.

En conclusion, mes notes...
Accueil hébergement:      4,5* (sur 5)
Note globale:      9,1 (sur 10)

Conclusion: J'aime toujours Illzach, mon histoire d'amour avec l'Alsace se poursuit avec autant de plaisir qu'en 1988...

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