17 juillet 2020

Alix à Versailles !

Ce n'est pas vraiment un secret pour mes amis, j'ai pour Jacques Martin et son œuvre, principalement Alix et Lefranc, un rapport particulier et une immense admiration

Depuis 1968 et ma découverte dans le numéro 1007 de Tintin des pages dévorées deux par deux chaque semaine du "Tombeau Étrusque", très exactement.

Il est clair qu'une très grosse part de ma vocation artistique vient de cette époque et de l'influence graphique de "l'école Hergé" dont Martin fut un temps un des fleurons... Pour avoir eu à deux ou trois reprises l'occasion de l'approcher et même de diner en sa compagnie, j'ai donc eu le privilège de croiser l'Auteur, lequel avait évoqué très succinctement "en passant" une possibilité de travail pour moi sur Alix, en regardant mes pages du second Timon, alors que je signais à côté de lui devant les Arènes de Nîmes en 88...

Je n'avais pas relevé et devant mon peu d’intérêt apparent, il avait très vite oublié sa proposition... Au bout de trois minutes, je dirais.

Il y a quatre ans, seul un gros souci médical avec un œil (en partie contourné depuis) m'a obligé à laisser passer une reprise au dessin d'un Lefranc "spin off" (pourtant actée puis abandonnée, contraint et forcé) dont je rêvais et sur laquelle j'aurais fait de belles choses. Enfin je crois... Tant pis, ça ne m’empêche nullement de ne pas bouder mon plaisir en contemplant les pages originales de l'expo de Versailles !

Avec en point d'orgue des cases extraites de sa meilleure époque des titres qui ont marqué mon enfance, comme celle montrant le visage inquiet d'Adrea la noble Reine du "dernier Spartiate", l'inquiétante tenue rouge des Molochistes du "Tombeau Étrusque", l'armée des légionnaires romains morts de Varius Munda atteint de démence du "Dieu Sauvage"...

... et bien sûr, celle d'Ariela dénudée et humiliée en public par "Iorix le Grand", case très osée en 1971 qui m'avait grandement perturbé au moment de sa parution dans le journal... J'avais il est vrai 14 ans à peine et à part une petite cousine un peu délurée, pu voir "en vrai" assez peu de filles toutes nues...

À quoi tiennent les découvertes ! Merci Jacques !

2 commentaires:

  1. Mon bon frère,
    Lorsque tu as vu Ariela toute nue, tu avais 15 ans et moi pas encore 13 (et pas encore éveillé aux "mystères de la vie") !

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