Manifestations en tout genre...

Deux rendez-vous à venir: demain midi, un repas à Paris avec les dessinateurs et Adonis l'éditeur de mon prochain album, cette fameuse adaptation du "Monte-Cristo".

Il y aura là mes ex co-auteurs Chrys Millien et Jean-Marie Michaud (j'ai fait trois albums avec ces deux gaillards), tous les deux en charge chacun d'un des titres de la série qui sera lancée l'an prochain, et quelques autres autour d'un repas qui nous permettra de rencontrer enfin notre commanditaire, monsieur Khoury.

Et puis Mardi soir à Bruxelles, dîner pour les 60 ans du Lombard, qui éditera bientôt Ava Dream, ma nouvelle série dont j'ai déjà parlé par ailleurs. C'est toujours un plaisir que de se rendre en Belgique, pays accueillant où les gens sont extrêmement attentifs à tout ce qui touche à notre métier... Photos et compte-rendu dans les prochains posts à venir.

Concernant le précédent, j'ai reçu quelques mails très argumentés et bien sympathiques de gens proches de "l'affaire" qui corroborent pleinement mes dires. Je tenais juste à signaler que le dessinateur évincé de l'album à sortir est un "petit jeune", certes, mais en aucun cas un "tacheron"... Et surtout qu'il n'a pas "laissé en plan" son travail volontairement ou par caprice personnel alors qu'il est (était) tout à fait à la hauteur. Mais que faire face à des gens en place qui ne veulent plus travailler avec vous ? Auteur versus éditeur, c'est la lutte du pot de terre contre le pot de fer, toujours. À fortiori quand on est sur son premier album.

C'est si facile d'écœurer les jeunes qui débutent et de les casser en deux sur une remarque, que je tenais à souligner la qualité de son travail - que j'ai vu en partie-, sans laisser croire que c'est pour des raisons de médiocrité graphique et de faiblesses professionnelles qu'il a été remplacé du jour au lendemain par le nouveau titulaire. (à qui je souhaite le meilleur par ailleurs...)

Dont acte. Au début d'une carrière, ce n'est jamais bon d'avoir une étiquette négative dans un si petit milieu. Certaines personnes se sont émues de ce que je disais de lui, et je ne voudrais surtout pas laisser croire qu'il a démérité.

D'ailleurs il sait à présent ce que j'en pense.