C'est pas le tout, que retenir de cet Angoulême 2007 ?
Comme d'hab, polémiques sur l'avenir du Festival et un improbable départ vers d'autres lieux. Le Président 2008 sera l'argentin José Munoz...
C'est clair que les éditeurs toussaient pas mal avant l'ouverture et ce n'était pas dû qu'à la météo maussade, du moins sur les deux premiers jours, mais l'affluence semblait être au rendez-vous à Montauzier (alors qu'en haut par contre c'était vraiment moins fréquenté) où il était difficile le samedi (j'ai quitté la ville le dimanche matin...) de se déplacer dans les allées.
Le système de navettes que j'ai utilisé à quelques reprises mis au point par l'organisation m'a paru efficace. Mais pris d'assaut. J'avoue que j'ai préféré les voitures particulières pour visiteurs badgés (dont j'étais) aux bus locaux.
Oui, je sais, je suis un privilégié...
À préciser que l'on était dans une version light du Festival, Soleil par exemple qui fait habituellement venir 120 auteurs au bas mot en Charente n'en avait déplacé cette année que 30... Pour tous on était dans une période d'observation, et les déclarations contradictoires des uns et des autres n'ont guère contribué à éclaircir l'avenir...
On saura dans les prochains jours ce qu'il va advenir de tout ça, mais d'ores et déjà les premières intentions des sponsors vont dans le sens de l'apaisement: pas encore de départ programmé vers la Rochelle ou même Saint-Malo...
Ce qui est sûr c'est que les commerçants de la ville haute n'étaient pas ravis de leurs recettes de la semaine et pour avoir un peu enquêté auprès d'eux, tous étaient pessimistes sur la suite, les budgets habituellement dévolus par les éditeurs ayant subi des coupes drastiques.
Là, c'est certain: traiteurs et restaurants n'ont pas fait le plein.
Et selon mes infos, les salons du Mercure réservés aux maisons d'édition ont eux aussi fait moins de couverts que l'an passé, tout comme le restaurant habituellement pris d'assaut où il était possible à chaque service de trouver une table sans difficulté ni réservations cette année.
Personnellement, j'espère que nous reviendrons.
On peut évoquer le palmarès du samedi soir, qui s'est déroulé dans une ambiance d'autocongratulation un peu molle. La salle était acquise à l'Association et consort, du coup le palmarès (de qualité, mais comme toujours vide des grandes maisons d'édition coupables de succès commerciaux, toujours suspects aux yeux des intégristes du pinceau) ne reflète guère les goûts du public comme à chaque fois.
Pas bien grave. On est habitués...
Et si l'évènement le plus important de cette édition 2007 était l'inauguration de la rue René Goscinny ?
Plus qu'un palmarès forcément sujet à caution, (mais n'est-ce pas là le destin de tout palmarès ?) cette plaque posée en présence de la fille du père de Pilote et de tant de séries à succès est un bel hommage rendu à la BD dite classique ou franco-belge, parfois conspuée par les "ayatollahs du gribouillage", oubliant bien facilement que sans leurs grands anciens ils auraient fort peu de chance de publier leurs travaux...
Tout ceci n'est jamais que MON avis, hein...
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