29 janvier 2007

Humeurs charentaises "4"...

Rencontres...

Je suis toujours très étonné lorsque les gens importants me reconnaissent longtemps après m’avoir croisé, excès de pudeur, de timidité et manque de confiance en moi, probable. Ce que quelques crétins du métier qui ne me connaissent pas et me voient uniquement de l’extérieur confondent avec de l’arrogance, selon les échos et les retours que j’en ai de temps à autre mais qui n’est qu’une forme de protection, dont par contre les gens intelligents et attentifs ne sont pas dupes, eux.

Selon mon adage protecteur, très efficace, "les gens qui m’aiment, je les aime aussi, en général. Et peu m’importe ceux qui ne m’aiment pas, je ne les aime pas non plus !"

C’est ainsi que j’ai la joie de voir que Claude Moliterni - que j’ai pourtant très peu fréquenté dans ma carrière - se rappelle parfaitement de mon passage avec lui, il y a plus de vingt ans, (janvier 86) dans l’émission Temps X des frères Bogdanoff… (avant qu’ils ne soient clonés lors de leur opération ratée de chirurgie esthétique et qu’on ne leur greffe un genou à la place du menton !)

Essentiel moment télévisuel de 25 mn dont je suis le « héros » et dont Claude a même la K7 de l’émission. Je vous causerai de ce tournage angoumoisin dont je suis la vedette un de ces jours si j’en retrouve des traces. Grande aventure.

Loisel, mon ami canadien, j’ai longtemps cru qu’il ne savait pas qui j’étais aussi. Le fait qu’il travaille un temps dans l’atelier du Granit avec mon meilleur pote Kraehn a contribué à nous rapprocher.

Et puis il a aussi accepté d’être le parrain d’une édition du concours de la BD scolaire, précisément l’année où nous avons eu le plus beau pavillon et où Régis était le président du Festival… Grand moment.

Depuis, nous nous embrassons (pas sur la bouche) et humainement parlant il fait l’unanimité. Un type bien, quoi… J’aime sa modestie professionnelle alors qu’il pourrait la ramener, au vu de sa carrière et de son talent. Il y a des petits cons avec un seul album au compteur qui se la jouent vedettes alors qu’un Loisel qui sait où il en est et n’a pas besoin de ça ne se mettra jamais en avant avec pudeur.

Je ne suis pas certain que les parrains des éditions précédentes, Cestac, Plessix voire même Lisa Mandel cette année se souviennent seulement de mon prénom, eux... (Coutelis et Phil Buchet, autres parrains devraient eux s’en rappeler, vu que nous sommes potes…)

De même, Michel Leclerc (oui, le monsieur des supermarchés) que j’hésite toujours à appeler, bien que j’ai son numéro perso, et avec qui il m’est arrivé à de nombreuses reprises de prendre mon petit déjeuner seul à seul au Mercure est un homme charmant qui me propose à chaque fois très amicalement de nous retrouver sur Paris… Que ce soit pour déjeuner ou se promener chez Maghen, dont il est un client assidu, ou d’aller se balader sur les quais à la façon de Mitterrand avec ses ouailles, ce dont je serais flatté, vu que je suis assez groupie du personnage…

Seulement comme il a un emploi du temps de ministre, l’occasion ne s’est jamais présentée au cours des six dernières années. Lui, je sais qu’il me reconnaît, m’identifiant à coup sûr, en vrai passionné de BD qu’il est, avant d’être un commerçant avisé. Mais comme il connaît tout le monde dans ce milieu, j’ai longtemps eu un doute, jusqu’à ce que je lui demande carrément au cours d’une conversation comment je m’appelle, histoire de vérifier qu’à force de serrer des louches à tout va il connaisse encore le nom des gens en face de lui.

Et il savait. Il a même des albums de moi dédicacés dans son bureau…

Je rencontre aussi Philippe Mellot croisé à Charlie voici des lustres.

Nous passons un bon moment ensemble, il me parle de sa passion pour Paris sur lequel il a réalisé plusieurs ouvrages de photos et d’un bouquin sur Hergé sur lequel il travaille.

Un type souriant, charmant, affable et passionné. On verra l’an prochain s’il se souvient de moi, lui…

Au rayon connaissances, j’ai aussi passé en vrac un moment avec:

Jean-Louis Tripp, dont le magasin général fait un tabac, Pierre-Yves Gabrion qui me parle de son site ebookbd.fr, Régis qui dessine un Monte-Cristo lui aussi chez Delcourt, mon pote Brice Goepfert qui maigrit et semble amoureux, l’excellent Gilles Chaillet et ses anecdotes romaines, Joseph Béhé et la charmante Amandine, Marlène et Clotilde de chez Soleil, le très sollicité François Pernot du Lombard à qui je n’ai pas pu dire grand chose alors que j’en avais bien besoin, Achdé que je ne connaissais pas mais qui m’a parlé d’un ami commun très proche, le grand Froideval dont je ne sais pas grand chose sinon qu’il tient l’alcool, Michel Rodrigue que j'ai hâte de recroiser au calme, comme lors de notre rencontre à Évian, Guy Delcourt par qui je ne suis pas certain d’être identifié quand il me croise, Thierry Atzori le boss de DelSol, Didier Convard, Jacques Glénat ravi de me voir en forme, José-Luis Munuera toujours aussi sympa en dépit de la tuile Spirou apprise sur place, l’ami Chabbert toujours aussi bavard, mon pote Patrick Hourcade grâce à qui j’ai visité Moscou l’an passé, un organisateur de salon québécois, une charmante dame responsable du salon du livre de Bruxelles, nous dînons avec le belge Thierry Tinlot, toujours aussi enthousiaste et qui lui me reconnaît alors qu’il pourrait me snober, et aussi l’ami Jean Solé forcément, président du concours de la BD scolaire avec qui la glace est désormais brisée après une période pas facile quand je suis arrivé

Je parle longuement avec Gilles Ratier et son comparse, avec la scénariste à tresses Valérie Mangin, compagne de Bajram qui fait une jolie carrière ma foi… Et aussi avec Isabelle de scenario.com, Anne Sibran, madame Tronchet, qui m’avait cassé en deux à Sierre il y a pas mal d’années, ce que je ne manque pas de lui rappeler en rigolant à chaque fois que je la croise. Un copain à elle, auteur de livres lui aussi.

Et plein d’autres qui me pardonneront de ne pas les citer ici. J’en oublie forcément.

C’est dense, Angoulême.

PS: j'ai aussi passé un moment dans le hall avec Christian Lerolle et José-Luis Munuera à analyser une ébauche de statuette de Spirou (et de Spip)... Magnifique et passionnant de voir un dessin en à-plat devenir un personnage en 3D sous l'impulsion d'un habile sculpteur (dont j'ai oublié le prénom, mille pardons) à l'écoute de tous les auteurs avec qui il travaille. Même si mon pote JuanJo Guarnido fait des réserves sur une pourtant fort jolie statuette de Blacksad que j'ai vue dans son salon...

2 commentaires:

  1. Je trouve ton blog sympa mais tes attaques contre les frangins sont pas sympa du tout. Répéter ce qui se dit sur les plateaux de Christine Bravo ce n'est ni très juste ni vraiment malin. La meute n'a jamais raison. Tu devrais le savoir.

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  2. cher Robin,

    je n'ai aucunement besoin de l'avis de Christine Bravo, pour laquelle par ailleurs je n'ai pas de sympathie particulière, pour écrire mes "papiers". J'ai l'habitude de parler comme je l'entends, sans dialoguiste ni truchement d'aucune sorte et ce que je dis ici vient de moi sous ma seule responsabilité d'écriture.

    Qu'on dise la même chose ailleurs m'indiffère. Si il fait beau, il peut arriver que plusieurs personnes trouvent en même temps que le ciel est bleu, non ?

    Les "frangins" comme tu dis sont ce qu'ils sont et je garde ma liberté de brocarder qui je veux, sans que cela ne prête à mal plus que de raison.

    Quand à la "meute" évoquée, je n'en ai jamais fait partie, étant trop individualiste et égocentrique pour ça.

    bien à toi
    E.

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