
Ça sent le retour en grâce, après un sérieux coup de froid entre moi et mon éditeur "historique", l'an passé.
Henri est à l’origine de mon entrée chez eux en 85 et de tous mes contrats ensuite... (27 albums, une paille) Il m’a toujours soutenu dans la maison contre vents et marées et je suis très touché et ému de son insistance à me confier ce projet taillé pour moi. Projet dont je ne dirai rien encore, mais très en rapport avec mon travail d’animation au cours des huit années passées...
Dans le hall, assis non loin de moi, Dominique Hé, l'auteur avec lequel j'ai partagé le plus grand nombre d'albums, et pour lequel j'ai le plus écrit, puisqu'il a dessiné pour moi six Sophaletta...
Il a l'air en forme après pas mal de vicissitudes et de difficultés personnelles. Nous sommes contents de nous croiser. Moi en tout cas je suis ravi de passer une heure en sa compagnie.

L'avenir de ma (notre) petite comtesse russe ou sa mort définitive sont entre les mains de Glénat, et ce n'est pas d'actualité, mais j'aimerais bien, vraiment.
L'an prochain peut-être...

Je dois quitter Angoulême le vendredi soir, mais finalement je resterai jusqu’au dimanche matin. Ça me donne le temps d’aller voir Adeline, chez Soleil,. J’ai pris mon petit déj en tête à tête avec Mourad, mais on a pas parlé de boulot.

Jubilatoire, au fond.

Pas dupe et pas récupéré non plus, il observe. De loin.

Mais ça viendra.
J’ai toujours des envies de séries chez eux, que je dessinerais, sur le scénario d’une pointure. J’ai bien une petite idée, mais… Pour l’heure je me mets sur les rangs pour illustrer une chanson dans un collectif. Ils vont publier un Polnareff dans lequel j’aurais volontiers mis mon grain de sel. Raté, mais Arleston à qui j’en ai causé sait que je voudrais bien faire partie de l’équipe qui va travailler sur un autre projet, aussi costaud que l’Eddy Mitchell qui reste leur plus gros succès à ce jour dans ce domaine.

J’ai l’occasion de parler dix minutes avec lui, le samedi matin dans le hall de l’hôtel où il est assis l’œil vide, avec un verre d’alcool à la main.
Hubert-Félix est visiblement raide bourré, mais ces types tiennent l‘alcool comme personne et il se rappelle très bien au final du nom de son bassiste des années 83-85, un garçon qui n’est autre que mon ex-beau-frère, Philippe Germain. Il a même l'air un peu ému, mais difficile de savoir ce qu'il pense vraiment, puisqu'à vue d'oeil son taux d'alcoolémie est déjà bien au-delà des limites autorisées par la maréchaussée.
(Indépendamment de cette petite moquerie facile, quel talent pour ce chanteur qui fait une carrière hallucinante, loin de tous les médias habituels ! Chapeau l'artiste...)

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