Vous allez vous abonner en masse, forcément.
Car oui, je ne sais pas encore trop si c'est utile, mais on pourra désormais twitter ErikArnoux...
29 mai 2011
27 mai 2011
Traces de pneus sur les pages !
Je n'ai plus guère d'originaux.
Quelques planches, quelques vieilleries dessinées dans les années 80...
Aucune page de Timon par exemple. Ni de Sophaletta. Et puis comme maintenant je dessine chaque case sur des feuilles séparées avant de les remonter sous Photoshop, ce n'est pas prêt de s'arranger.
Mes pages sont virtuelles, ce qui permet de ne rien déchirer, rien perdre ni abimer comme j'ai failli le faire avec des planches originales de "Bout d'Homme" confiées par mon ami Kraehn, avec pour mission de les ramener de Bretagne - où il vit et où j'étais venu passer quelques jours - à la rédaction à Issy.
Pour les protéger, j'avais posé sur la lunette arrière sa dizaine de planches soigneusement encrées en noir et blanc, d'un format demi-raisin (50 cm x 32,5 cm) sur Schoeller Parole 300 gr.
Mais j'avais mal fermé le coffre de ma Golf. Et le hayon s'est ouvert en pleine nuit sur l'autoroute du retour, sous la pluie avec des camions arrivant à fond derrière ! J'ai pilé en panique en comprenant en une fraction de seconde le désastre annoncé, et ouf, rien ne s'est envolé, mais quelques instants de plus et le courant d'air les aurait projetées sur la route...
Je n'ai pas non plus eu la malchance de ce coursier ramenant des mises en couleur sur bleus, documents uniques à jamais perdus après un bête accrochage sur le périphérique parisien et des centaines de voitures roulant dessus, entre la porte de Versailles et la porte de Saint-Cloud...
Bref, désormais au cœur de mon disque dur, on ne peut plus faire de taches d'écoline dessus, mais ça ne se vend pas.
Cette planche du tome 2 de Timon dessinée en 88 se négocie dans les 110 euros.
Ce qui n'est pas une cote énorme, assurément.
Quelques planches, quelques vieilleries dessinées dans les années 80...
Aucune page de Timon par exemple. Ni de Sophaletta. Et puis comme maintenant je dessine chaque case sur des feuilles séparées avant de les remonter sous Photoshop, ce n'est pas prêt de s'arranger.
Mes pages sont virtuelles, ce qui permet de ne rien déchirer, rien perdre ni abimer comme j'ai failli le faire avec des planches originales de "Bout d'Homme" confiées par mon ami Kraehn, avec pour mission de les ramener de Bretagne - où il vit et où j'étais venu passer quelques jours - à la rédaction à Issy.
Pour les protéger, j'avais posé sur la lunette arrière sa dizaine de planches soigneusement encrées en noir et blanc, d'un format demi-raisin (50 cm x 32,5 cm) sur Schoeller Parole 300 gr.
Mais j'avais mal fermé le coffre de ma Golf. Et le hayon s'est ouvert en pleine nuit sur l'autoroute du retour, sous la pluie avec des camions arrivant à fond derrière ! J'ai pilé en panique en comprenant en une fraction de seconde le désastre annoncé, et ouf, rien ne s'est envolé, mais quelques instants de plus et le courant d'air les aurait projetées sur la route...
Je n'ai pas non plus eu la malchance de ce coursier ramenant des mises en couleur sur bleus, documents uniques à jamais perdus après un bête accrochage sur le périphérique parisien et des centaines de voitures roulant dessus, entre la porte de Versailles et la porte de Saint-Cloud...
Bref, désormais au cœur de mon disque dur, on ne peut plus faire de taches d'écoline dessus, mais ça ne se vend pas.
Cette planche du tome 2 de Timon dessinée en 88 se négocie dans les 110 euros.
Ce qui n'est pas une cote énorme, assurément.
25 mai 2011
Cherchez la femme...
Un personnage féminin. Et même deux. portant le même prénom. C'est un joli projet, un travail potentiel. Dessiner les femmes n'est pas ce que je fais de mieux, mais en m'appliquant un peu ?
En attendant, deux images mises en couleurs par Christophe Lacroix, rencontré par la magie du net. Et un coup de pouce de Katia Even. Un essai supplémentaire pour le moment.
En attendant, deux images mises en couleurs par Christophe Lacroix, rencontré par la magie du net. Et un coup de pouce de Katia Even. Un essai supplémentaire pour le moment.
Signer à Paris...
Une signature à Paris, le 24 juin.
Comme d'habitude, chez les amis Rasquain de Boulevard de Bulles à Paris, 50 boulevard Saint-Germain dans le 5ème, la seule librairie parisienne où vous me verrez, si le coeur vous en dit. J'ai tissé des liens d'amitié et d'exclusivité avec eux qui m'ont toujours supporté et fait le buzz autour de moi lors des sorties d'albums...
Je me souviens notamment d'un ex-libris très chouette offert pour tout acheteur de deux tomes de Sophaletta qui avait très bien marché chez eux, du coup avec plusieurs centaines d'exemplaires vendus...
Alors je ne souhaite pas aller ailleurs dans notre belle capitale. Peut-être la Fnac de Val d'Europe, où j'avais déjà dédicacé en 2009 ? Et tant qu'à faire, si on me demande dans les semaines qui viennent, je préfère filer signer dans le sud, vous me comprendrez, je suppose.
Comme d'habitude, chez les amis Rasquain de Boulevard de Bulles à Paris, 50 boulevard Saint-Germain dans le 5ème, la seule librairie parisienne où vous me verrez, si le coeur vous en dit. J'ai tissé des liens d'amitié et d'exclusivité avec eux qui m'ont toujours supporté et fait le buzz autour de moi lors des sorties d'albums...
Je me souviens notamment d'un ex-libris très chouette offert pour tout acheteur de deux tomes de Sophaletta qui avait très bien marché chez eux, du coup avec plusieurs centaines d'exemplaires vendus...
Alors je ne souhaite pas aller ailleurs dans notre belle capitale. Peut-être la Fnac de Val d'Europe, où j'avais déjà dédicacé en 2009 ? Et tant qu'à faire, si on me demande dans les semaines qui viennent, je préfère filer signer dans le sud, vous me comprendrez, je suppose.
Boulevard des Bulles
50 boulevard Saint-Germain
Vendredi 24 juin 2011
de 13 h à 20 h
Catégories
à venir,
Dédicaces et festivals,
Librairies
Recommandé par...
Ça fait toujours plaisir de lire une bonne critique et d'être recommandé comme album du jour, du mois ou de la semaine, hein... Après les choses nous échappent.
Mais merci à sceneario.com...
Mais merci à sceneario.com...
22 mai 2011
Disparition d'un ténor du pinceau.
Paul Gillon est mort hier. Immense auteur que ce petit homme né en mai 1926 et que j'ai eu le plaisir de rencontrer à quelques reprises...
Je l'ai découvert tardivement avec "les naufragés du temps", achetés à la librairie de Filippini dans les années 80, mais il y a un tas d'autres choses de lui à lire et apprécier. Je ne lisais pas la presse communiste, le journal Vaillant où il sévissait (sic...), préférant les Tintin, Spirou et autres Pilote, moins connotés.
Mais je me souviens de ses planches originales d'un format gigantesque et de son trait élégant, inimitable, au pinceau. Un travail sur le noir et blanc somptueux. Un grand. Définitivement.
RIP, Paul...
Je l'ai découvert tardivement avec "les naufragés du temps", achetés à la librairie de Filippini dans les années 80, mais il y a un tas d'autres choses de lui à lire et apprécier. Je ne lisais pas la presse communiste, le journal Vaillant où il sévissait (sic...), préférant les Tintin, Spirou et autres Pilote, moins connotés.
Mais je me souviens de ses planches originales d'un format gigantesque et de son trait élégant, inimitable, au pinceau. Un travail sur le noir et blanc somptueux. Un grand. Définitivement.
RIP, Paul...
Image © Didier Pasamonik
21 mai 2011
Plein Pot, la revue dans la bulle !
Tant qu'on est dans la séquence nostalgie, je trouve cet article sur mon ami Christian Rossi qui parle de ses débuts en BD et aussi un peu des miens, du coup.
Il ne se le rappelle pas, mais le gars qui l'a reçu avec son book le jour où il est venu se présenter à Twin Cam, dans cet ancien salon de coiffure devenu agence de pub à Vitry-sur-Seine... c'est moi !
Au passage, j'ai cherché mon premier dessin publié, en couverture du cinquième numéro de la première série de Plein Pot...
Un Solex "hypothétique fiction", dessiné et mis en couleur par mes soins sur bleu dont je n'étais pas peu fier.
J'avais exécuté pour Plein Pot mon premier travail en faisant quelques couleurs sur une de leurs histoires avant de dessiner les miennes. Dans quelques mois, le journal s'arrêtant, je me taperai les aventures de l'équipe de France de foot en Argentine. 1978...
Pour moi qui déteste le foot autant que Christian la moto, c'était une sacrée aventure...
Qui n'a pas duré. C'est ensuite que je suis passé chez Loufrani pour dessiner les personnages d'Hanna-Barbera.
Ensuite, IDProgramm où j'ai retrouvé des gars depuis devenus auteurs à succès...
Il ne se le rappelle pas, mais le gars qui l'a reçu avec son book le jour où il est venu se présenter à Twin Cam, dans cet ancien salon de coiffure devenu agence de pub à Vitry-sur-Seine... c'est moi !
Au passage, j'ai cherché mon premier dessin publié, en couverture du cinquième numéro de la première série de Plein Pot...
Un Solex "hypothétique fiction", dessiné et mis en couleur par mes soins sur bleu dont je n'étais pas peu fier.
J'avais exécuté pour Plein Pot mon premier travail en faisant quelques couleurs sur une de leurs histoires avant de dessiner les miennes. Dans quelques mois, le journal s'arrêtant, je me taperai les aventures de l'équipe de France de foot en Argentine. 1978...
Pour moi qui déteste le foot autant que Christian la moto, c'était une sacrée aventure...
Qui n'a pas duré. C'est ensuite que je suis passé chez Loufrani pour dessiner les personnages d'Hanna-Barbera.
Ensuite, IDProgramm où j'ai retrouvé des gars depuis devenus auteurs à succès...
Catégories
Copains du métier,
Les débuts,
Mes souvenirs
Premier album !
Le tout premier album qui porte mon nom, ce n'est pas le "Austerlitz - Waterloo" de Larousse en 1982, mais un truc introuvable paru en 79 trois ans plus tôt dans la collection Télé-Parade. Vendu 10 francs, et pour nous les dessinateurs un montant payé sous forme de forfait sans le moindre droit d'auteur ensuite, évidemment...
Je ne sais pas combien ils en ont vendu...
Après quelques numéros de Plein Pot, devant un refus d'augmentation de notre prix de page pourtant dérisoire (on était payés 250 francs par planche et on voulait passer à... 350, soit environ 50 euros d'alors), Christian Rossi, Brice Goepfert et l'ami Debarre avons décidé de passer à autre chose et le journal de Rémi Fernandez dont nous étions l'ossature graphique s'est arrêté après notre départ un par un, aux alentours du numéro 10, faute de remplaçants... Il me semble qu'il y avait aussi parmi nous l'ami Pierre Golvan. Devenu depuis dentiste, je suppose, du côté de la Varenne-Saint-Hilaire. Dire qu'il hésitait entre dessinateur et dentiste !
Pour nous tous, du coup, il avait fallu rebondir vite et trouver du travail.
Pour moi ? Ce fut dans le journal de Franklin Loufrani, Télé-Junior, à compter de 1978. Brice et moi sommes vite devenu incontournables au canard pour lequel nous faisons toutes les couvertures des magazines, ainsi que d'innombrables planches de BD reprenant les héros de la télé d'alors, en provenance directe des studios Hanna-Barbera, notamment. Beaucoup de travail entraînant des payes conséquentes que je n'ai jamais retrouvées, on a pensé que c'était cool de démarrer comme ça...
Ce "la vallée des dinosaures" dont je n'ai plus la moindre trace dans mes cartons, mais que le net m'a permis de retrouver avec au moins la couverture et la première planche - sur laquelle vous pourrez voir ma signature d'alors dont je n'ai conservé que le E - on a dû le tomber en un mois et demi de dessin dans mon studio de la place des Fêtes dans le XIXème, au cours de l'été 79.
Dominique Rethaller et Marc Dekeister, mes potes d'alors ont été de la partie pour ce travail de groupe écrit par un certain Truchaud, (je me demande si son prénom n'était pas François, d'ailleurs...) et dont il n'y a rétrospectivement pas grand-chose à sauver.
Souvenirs...
Je ne sais pas combien ils en ont vendu...
Après quelques numéros de Plein Pot, devant un refus d'augmentation de notre prix de page pourtant dérisoire (on était payés 250 francs par planche et on voulait passer à... 350, soit environ 50 euros d'alors), Christian Rossi, Brice Goepfert et l'ami Debarre avons décidé de passer à autre chose et le journal de Rémi Fernandez dont nous étions l'ossature graphique s'est arrêté après notre départ un par un, aux alentours du numéro 10, faute de remplaçants... Il me semble qu'il y avait aussi parmi nous l'ami Pierre Golvan. Devenu depuis dentiste, je suppose, du côté de la Varenne-Saint-Hilaire. Dire qu'il hésitait entre dessinateur et dentiste !
Pour nous tous, du coup, il avait fallu rebondir vite et trouver du travail.
Pour moi ? Ce fut dans le journal de Franklin Loufrani, Télé-Junior, à compter de 1978. Brice et moi sommes vite devenu incontournables au canard pour lequel nous faisons toutes les couvertures des magazines, ainsi que d'innombrables planches de BD reprenant les héros de la télé d'alors, en provenance directe des studios Hanna-Barbera, notamment. Beaucoup de travail entraînant des payes conséquentes que je n'ai jamais retrouvées, on a pensé que c'était cool de démarrer comme ça...
Ce "la vallée des dinosaures" dont je n'ai plus la moindre trace dans mes cartons, mais que le net m'a permis de retrouver avec au moins la couverture et la première planche - sur laquelle vous pourrez voir ma signature d'alors dont je n'ai conservé que le E - on a dû le tomber en un mois et demi de dessin dans mon studio de la place des Fêtes dans le XIXème, au cours de l'été 79.
Dominique Rethaller et Marc Dekeister, mes potes d'alors ont été de la partie pour ce travail de groupe écrit par un certain Truchaud, (je me demande si son prénom n'était pas François, d'ailleurs...) et dont il n'y a rétrospectivement pas grand-chose à sauver.
Souvenirs...
Page d'essai...
Un scénario malin "coup de cœur" d'un gars bankable avec qui je m'entendrais bien, c'est un peu ce que je cherche en ce moment pour mon retour à la BD en temps que dessinateur. Je crois que j'ai trouvé... Reste à convaincre l'éditeur.
C'est donc "total work in progress", des recherches, une page qui ne sera pas celle de l'album, suivie de deux autres (en cours) permettant de déterminer le style, par exemple. Là, sur ce montage crayon, encrage et couleurs, ce n'est pas encore ce que je veux.
Mais ça vient.
C'est donc "total work in progress", des recherches, une page qui ne sera pas celle de l'album, suivie de deux autres (en cours) permettant de déterminer le style, par exemple. Là, sur ce montage crayon, encrage et couleurs, ce n'est pas encore ce que je veux.
Mais ça vient.
Catégories
"Work in progress",
à venir,
Projets
19 mai 2011
C'est long, mais c'est bon !
Un excellent papier sur Sandawe pour qui j'ai, avec le Barcelonais David Morancho un projet toujours pas mis en ligne, qui ne permet pas encore à qui que ce soit de miser le moindre € dessus.
C'est long et il me tarde de confronter mon travail et celui de David avec les "édinautes" potentiels qui pourraient miser sur nous, récupérant l'album avec leur nom dessus (je ne sais pas comment, d'ailleurs, s'ils sont des dizaines...) et donc participeront ainsi à l'élaboration d'une œuvre dessinée...
Maintenant à eux de bosser dessus, proposer une bande-annonce avant de regarder ce qui va se passer désormais, une fois qu'on sera proposés aux "édinautes". Hâte de voir ça.
PS: info du jour, ça ne va plus tarder...
C'est un processus un peu long, voilà plusieurs mois que j'attends depuis l'acceptation du projet proposé qui n'était pas celui que je voulais le plus mettre en avant, mais qui fait partie des projets en suspens que je serai ravi de développer, maintenant.
Pour avoir rencontré le weekend dernier un auteur qui vient de voir sa BD enfin sur le site, il semble que ce délai soit "normal"...
Il faut savoir que le budget pour un album chez Sandawe, avance sur droit comprise (environ un tiers de la somme totale répartie entre scénariste et dessinateur) est fixé par l'éditeur à près de 45 000 euros et que donc récupérer autant de sous par tranche de 20 euros prend du temps. Si ça marche, Il faudra au minimum une bonne année pour réunir la somme, attiser l'envie des participants éventuels avec des inédits et quelques pages, évidemment. Sans garanties de commencer, tant que lz budget n'est pas réuni.
Bref l'aventure est intéressante mais c'est une toute autre démarche que ce à quoi je suis habitué depuis mes débuts.
C'est long et il me tarde de confronter mon travail et celui de David avec les "édinautes" potentiels qui pourraient miser sur nous, récupérant l'album avec leur nom dessus (je ne sais pas comment, d'ailleurs, s'ils sont des dizaines...) et donc participeront ainsi à l'élaboration d'une œuvre dessinée...
Maintenant à eux de bosser dessus, proposer une bande-annonce avant de regarder ce qui va se passer désormais, une fois qu'on sera proposés aux "édinautes". Hâte de voir ça.
PS: info du jour, ça ne va plus tarder...
C'est un processus un peu long, voilà plusieurs mois que j'attends depuis l'acceptation du projet proposé qui n'était pas celui que je voulais le plus mettre en avant, mais qui fait partie des projets en suspens que je serai ravi de développer, maintenant.
Pour avoir rencontré le weekend dernier un auteur qui vient de voir sa BD enfin sur le site, il semble que ce délai soit "normal"...
Il faut savoir que le budget pour un album chez Sandawe, avance sur droit comprise (environ un tiers de la somme totale répartie entre scénariste et dessinateur) est fixé par l'éditeur à près de 45 000 euros et que donc récupérer autant de sous par tranche de 20 euros prend du temps. Si ça marche, Il faudra au minimum une bonne année pour réunir la somme, attiser l'envie des participants éventuels avec des inédits et quelques pages, évidemment. Sans garanties de commencer, tant que lz budget n'est pas réuni.
- à partir de 10 €, vous recevez une version numérique de l'album, et votre nom figure dans celui-ci.
- à partir de 20 €, vous recevez un exemplaire de l'album, avec un cachet "premier jour d'édition"...
- à partir de 50 €, c'est une édition "collector" en tirage limité avec cahier spécial et ex-libris, le tout numéroté et signé, qui vous est réservé.
C'est à partir de 100 € que Sandawe proposera des bonus qui varieront en fonction des projets, en fonction des idées et suggestions des auteurs: dessins originaux, planches, tirages spéciaux, etc...
Bref l'aventure est intéressante mais c'est une toute autre démarche que ce à quoi je suis habitué depuis mes débuts.
Catégories
"Work in progress",
Parutions diverses,
Projets,
Sandawe
16 mai 2011
Roubaix, balade d'auteur !
Alors désormais, à chaque festival (ou passage en librairie, évidemment) je ferai ici un petit compte-rendu détaillé de mes impressions portant sur plusieurs points précis et pouvant permettre à mes amis Auteurs de juger de la qualité générale de l'accueil de ceux qui nous invitent.
Toujours bon à savoir, et permettant de se faire une opinion pour une prochaine édition tout en se rappelant quand même que ce n'est jamais là que MON avis...
1 - voyage 5 (sur 5)
Je pars le vendredi vers 15 heures, après avoir bossé jusqu'à la dernière minute sur les roughs que j'envoie à Chrys qui doit mettre au point plusieurs planches. Comme souvent, je prendrai ma voiture pour aller à Roubaix. Afin d'être certain que tout est OK, j'ai envoyé ma facture quelques jours avant à l'organisation pour ne pas avoir de mauvaise surprise, un remboursement qui serait calculé sur le prix d'un aller SNCF en seconde classe au tarif 1988 par exemple... Ne riez pas, c'est arrivé. C'est d'ailleurs pour ça, pour ne pas avoir de mauvaise surprise sur place et être mis devant le fait accompli, que tout est calé avant le départ, sans souci.
Chèque de frais remis au moment du retour le dimanche soir en fin de festival.
J'habite à l'est de la région parisienne. 250 bornes pour rejoindre Roubaix par l'autoroute du nord. En deux heures et demie, j'arrive sur place et file directement à l'hôtel, un Campanile à quelques deux cent mètres de l'endroit où nous allons signer. Logique, évidemment, mais ce n'est pas toujours aussi malin... Je repars vers 18 h le dimanche soir dans l'autre sens, sans comme je le craignais rencontrer de bouchons autoroutiers en arrivant sur Paris que je contourne par la 104 avant de regagner ma riante banlieue.
2 - accueil 5 (sur 5)
Arrivée - Je pose mes affaires et j'arrive à la Piscine, ancien bassin municipal transformé en musée... Magnifique endroit où se tient la table ronde des auteurs vers 19h, suivie d'un cocktail. Les organisateurs sont jeunes et dynamiques.
François Clavel du Furet du Nord est mon guide et me présente le lieu et ses assistantes. La table ronde devant un public assidu (dont on ignore toujours dans ces cas-là s'il est vraiment passionné ou attend juste patiemment l'heure du cocktail) s'avère très intéressante avec plusieurs intervenants dont Annie Goetzinger, Turf et Lucien de Gieter entre autres...
Les jeunes gens qui gèrent les auteurs invités sont des étudiant(e)s qui s'avèreront adorables, efficaces et très présents tout au long du weekend. Je m'amuse à les voir tranquillement se servir de petits fours en même temps que les invités dès que le buffet est ouvert, alors que l'usage voudrait qu'ils jouent les extras de l'autre côté de la table sans dévaliser les plateaux... À leur décharge, on leur a évidemment donné l'autorisation...
Il est rare - et regrettable d'ailleurs - que les bénévoles qui donnent beaucoup de leur temps pendant un festival, servant de navettes, et prêts en permanence à s'occuper de nous pour que tout se passe bien, partagent les repas des dessinateurs. Là heureusement, ils seront avec nous de tous les repas et pas en retrait à se nourrir de sandwiches comme c'est souvent le cas pour des raisons de budget. Du coup l'ambiance à table sera à chaque fois très gaie, très potache et pas trop polarisée BD comme souvent...
Départ - le moment des au-revoir confirme vraiment l'impression d'avoir passé un bon moment entre amis, on s'échange des adresses mails. Et c'est sincère, pas juste de la politesse de circonstance. C'est vrai qu'avec internet on sait qu'on se retrouvera facilement, se suivre par FaceBook ou blogs interposés (on en a tous...) en s'envoyant de petits mots, ce qui n'était pas le cas jadis, quand le net n'était pas monnaie courante. Ou même n'existait pas, à mes débuts, par exemple...
3 - hôtel 2,5 (sur 5)
Chambre très correcte, propre, grand lit, écran plat (qui se met à grésiller au bout d'un quart d'heure de vision, il faut éteindre et rallumer pour que ça marche),les Campanile sont des hôtels d'une norme basique souvent utilisés par les organisateurs de festival. C'est le cas à Lys-les-Lannoy, par exemple. Le second jour, je découvre qu'on m'a viré mes serviettes mouillées du matin en faisant la chambre mais on ne les a pas remplacées.
Sinon, RAS...
Ah, si, j'oubliais, à l'arrivée, je trouve un sac-cadeau dans la chambre, avec le programme, un livre, des badges, affiche et t-shirts... Une attention agréable, qui n'est pas exclusive à ce festival, mais qui fait évidemment toujours plaisir et montre l'attention qu'on nous porte en amont...
4 - repas 4 (sur 5)
Dieu sait si c'est important, hein...Très bon point !
Il arrive parfois qu'on soit mal nourris, ou que le qualitatif ne dépasse pas le niveau cacahouètes, chips et jambon. Et que de surcroit les organisateurs nous jugent bégueule si on l'ouvre un temps soit peu en protestant que c'est un peu "juste". Il m'est arrivé d'ailleurs d'être violemment critiqué après avoir dit ce que je pensais... Jamais en face, je précise, mais des rumeurs qu'on apprendra ensuite par le biais des copains avec une réputation établie de "casse-couilles" pour l'avoir ramené, du coup...
Rien de tout ça ici.
Vendredi, le traiteur pour le buffet à la Piscine est excellent. Ensuite, on file pour une soirée dînatoire dans le resto d'Ankama pour re-manger... Là encore excellent. Je ne vais pas détailler, je n'ai pas gardé le menu mais tout sera sur la même note, avec en point d'orgue un délicieux dîner le samedi soir, de très bonne qualité.
Un sans-faute, pour moi.
5 - lieu 4 (sur 5)
Très bel endroit que cette piscine de Roubaix, mais nous ne signons pas là. Dommage ! En fait le lieu prévu pour les dédicaces est une vaste salle très agréable, manquant un peu de lumière parfois, en dépit des petites lampes individuelles posées sur la table. Intelligente attention, qui compense le manque de clarté qu'on subit souvent en signature... Des stands, une buvette et des toilettes, c'est fonctionnel et tout à fait conforme.
6 - rencontres 5 (sur 5)
Là, chouette moment alors que je ne connaissais quasiment personne et que ça m'inquiétait pas mal, ayant déjà connu le cas et sachant à quel point ça peut être pénible...
Un petit mot pour chacune et chacun. Mention pour Eva, avocate et illustratrice allemande adorable qui se cherche et pourrait bien recommencer ses études (de dessin cette fois) vingt ans après les avoir terminées, pour François l'organisateur efficace qui stressait en croyant que personne ne s'en apercevait, pour Annie Goetzinger que je connaissais de nom mais à qui je n'avais jamais osé causer, la pensant à tort distante...
Et puis pour Mayeule (très chouette illustratrice, voir ci-dessus), Gabrielle, Katia, Julianne, Orlane, Marie, Loïc (tiens? un gars...) et évidemment la délicieuse Margot à qui le père aphone offre des livres plutôt euh... osés. Private joke.
Je cite beaucoup de filles, hein ? Oui, bon on ne se refait pas, mais je pourrais aussi évoquer les collègues dessinateurs avec qui on a un peu parlé boulot, à commencer par mes jeunes voisins de dédicaces avec qui on s'est bien marré les deux jours durant. Comment ça, je ne me rappelle pas des prénoms ?
7 - livres signés 2 (sur 5)
Des lecteurs... Plusieurs déjà connus de vue, rencontrés au fil des années. Le samedi, beaucoup de bouquins anciens, amenés par des collectionneurs. Un peu déprimant de ne pas mettre en avant les nouveautés et de devoir faire des dessins dans des albums vendus il y a plus de vingt ans... Fataliste, je m'exécute, c'est la loi du genre. Bref, je dessine toute la journée, mais c'est surtout le lendemain dimanche que le public, un peu moins "connaisseur" et un peu plus familial, va plébisciter les deux tomes d'Ava qui m'ont semblé achetés sur place, puisque les piles dans le stand de vente ont sensiblement diminué du coup...
Si je mets tout bout à bout, à raison de six ou sept bouquins par heure, on peut imaginer que j'ai probablement paraphé environ 80 albums sur les deux jours...
Accueil hébergement: 4 * (sur 5)
Note globale: 7,8 (sur 10)
Clairement un festival qui vaut le détour pour la qualité de l'accueil. Pas plus que dans d'autres on ne voit le moindre journaliste venir écrire un papier sur les auteurs, mais c'est devenu habituel, la presse n'est plus du tout demandeuse et ne rend pas trop compte des festivals. Jadis, le moindre déplacement et j'avais des articles, mais c'est fini et ce n'est pas de la faute des organisateurs qui seraient évidemment ravis de créer le buzz autour de leur évènement...
Toujours bon à savoir, et permettant de se faire une opinion pour une prochaine édition tout en se rappelant quand même que ce n'est jamais là que MON avis...
ROUBAIX - 14 - 15 mai 2011, carnet de voyage.
1 - voyage 5 (sur 5)
Je pars le vendredi vers 15 heures, après avoir bossé jusqu'à la dernière minute sur les roughs que j'envoie à Chrys qui doit mettre au point plusieurs planches. Comme souvent, je prendrai ma voiture pour aller à Roubaix. Afin d'être certain que tout est OK, j'ai envoyé ma facture quelques jours avant à l'organisation pour ne pas avoir de mauvaise surprise, un remboursement qui serait calculé sur le prix d'un aller SNCF en seconde classe au tarif 1988 par exemple... Ne riez pas, c'est arrivé. C'est d'ailleurs pour ça, pour ne pas avoir de mauvaise surprise sur place et être mis devant le fait accompli, que tout est calé avant le départ, sans souci.
Chèque de frais remis au moment du retour le dimanche soir en fin de festival.
J'habite à l'est de la région parisienne. 250 bornes pour rejoindre Roubaix par l'autoroute du nord. En deux heures et demie, j'arrive sur place et file directement à l'hôtel, un Campanile à quelques deux cent mètres de l'endroit où nous allons signer. Logique, évidemment, mais ce n'est pas toujours aussi malin... Je repars vers 18 h le dimanche soir dans l'autre sens, sans comme je le craignais rencontrer de bouchons autoroutiers en arrivant sur Paris que je contourne par la 104 avant de regagner ma riante banlieue.
2 - accueil 5 (sur 5)
Arrivée - Je pose mes affaires et j'arrive à la Piscine, ancien bassin municipal transformé en musée... Magnifique endroit où se tient la table ronde des auteurs vers 19h, suivie d'un cocktail. Les organisateurs sont jeunes et dynamiques.
François Clavel du Furet du Nord est mon guide et me présente le lieu et ses assistantes. La table ronde devant un public assidu (dont on ignore toujours dans ces cas-là s'il est vraiment passionné ou attend juste patiemment l'heure du cocktail) s'avère très intéressante avec plusieurs intervenants dont Annie Goetzinger, Turf et Lucien de Gieter entre autres...
Les jeunes gens qui gèrent les auteurs invités sont des étudiant(e)s qui s'avèreront adorables, efficaces et très présents tout au long du weekend. Je m'amuse à les voir tranquillement se servir de petits fours en même temps que les invités dès que le buffet est ouvert, alors que l'usage voudrait qu'ils jouent les extras de l'autre côté de la table sans dévaliser les plateaux... À leur décharge, on leur a évidemment donné l'autorisation...
Il est rare - et regrettable d'ailleurs - que les bénévoles qui donnent beaucoup de leur temps pendant un festival, servant de navettes, et prêts en permanence à s'occuper de nous pour que tout se passe bien, partagent les repas des dessinateurs. Là heureusement, ils seront avec nous de tous les repas et pas en retrait à se nourrir de sandwiches comme c'est souvent le cas pour des raisons de budget. Du coup l'ambiance à table sera à chaque fois très gaie, très potache et pas trop polarisée BD comme souvent...
Départ - le moment des au-revoir confirme vraiment l'impression d'avoir passé un bon moment entre amis, on s'échange des adresses mails. Et c'est sincère, pas juste de la politesse de circonstance. C'est vrai qu'avec internet on sait qu'on se retrouvera facilement, se suivre par FaceBook ou blogs interposés (on en a tous...) en s'envoyant de petits mots, ce qui n'était pas le cas jadis, quand le net n'était pas monnaie courante. Ou même n'existait pas, à mes débuts, par exemple...
3 - hôtel 2,5 (sur 5)
Chambre très correcte, propre, grand lit, écran plat (qui se met à grésiller au bout d'un quart d'heure de vision, il faut éteindre et rallumer pour que ça marche),les Campanile sont des hôtels d'une norme basique souvent utilisés par les organisateurs de festival. C'est le cas à Lys-les-Lannoy, par exemple. Le second jour, je découvre qu'on m'a viré mes serviettes mouillées du matin en faisant la chambre mais on ne les a pas remplacées.
Sinon, RAS...
Ah, si, j'oubliais, à l'arrivée, je trouve un sac-cadeau dans la chambre, avec le programme, un livre, des badges, affiche et t-shirts... Une attention agréable, qui n'est pas exclusive à ce festival, mais qui fait évidemment toujours plaisir et montre l'attention qu'on nous porte en amont...
4 - repas 4 (sur 5)
Dieu sait si c'est important, hein...Très bon point !
Il arrive parfois qu'on soit mal nourris, ou que le qualitatif ne dépasse pas le niveau cacahouètes, chips et jambon. Et que de surcroit les organisateurs nous jugent bégueule si on l'ouvre un temps soit peu en protestant que c'est un peu "juste". Il m'est arrivé d'ailleurs d'être violemment critiqué après avoir dit ce que je pensais... Jamais en face, je précise, mais des rumeurs qu'on apprendra ensuite par le biais des copains avec une réputation établie de "casse-couilles" pour l'avoir ramené, du coup...
Rien de tout ça ici.
Vendredi, le traiteur pour le buffet à la Piscine est excellent. Ensuite, on file pour une soirée dînatoire dans le resto d'Ankama pour re-manger... Là encore excellent. Je ne vais pas détailler, je n'ai pas gardé le menu mais tout sera sur la même note, avec en point d'orgue un délicieux dîner le samedi soir, de très bonne qualité.
Un sans-faute, pour moi.
5 - lieu 4 (sur 5)
Très bel endroit que cette piscine de Roubaix, mais nous ne signons pas là. Dommage ! En fait le lieu prévu pour les dédicaces est une vaste salle très agréable, manquant un peu de lumière parfois, en dépit des petites lampes individuelles posées sur la table. Intelligente attention, qui compense le manque de clarté qu'on subit souvent en signature... Des stands, une buvette et des toilettes, c'est fonctionnel et tout à fait conforme.
6 - rencontres 5 (sur 5)
Là, chouette moment alors que je ne connaissais quasiment personne et que ça m'inquiétait pas mal, ayant déjà connu le cas et sachant à quel point ça peut être pénible...
Un petit mot pour chacune et chacun. Mention pour Eva, avocate et illustratrice allemande adorable qui se cherche et pourrait bien recommencer ses études (de dessin cette fois) vingt ans après les avoir terminées, pour François l'organisateur efficace qui stressait en croyant que personne ne s'en apercevait, pour Annie Goetzinger que je connaissais de nom mais à qui je n'avais jamais osé causer, la pensant à tort distante...
Et puis pour Mayeule (très chouette illustratrice, voir ci-dessus), Gabrielle, Katia, Julianne, Orlane, Marie, Loïc (tiens? un gars...) et évidemment la délicieuse Margot à qui le père aphone offre des livres plutôt euh... osés. Private joke.
Je cite beaucoup de filles, hein ? Oui, bon on ne se refait pas, mais je pourrais aussi évoquer les collègues dessinateurs avec qui on a un peu parlé boulot, à commencer par mes jeunes voisins de dédicaces avec qui on s'est bien marré les deux jours durant. Comment ça, je ne me rappelle pas des prénoms ?
7 - livres signés 2 (sur 5)
Des lecteurs... Plusieurs déjà connus de vue, rencontrés au fil des années. Le samedi, beaucoup de bouquins anciens, amenés par des collectionneurs. Un peu déprimant de ne pas mettre en avant les nouveautés et de devoir faire des dessins dans des albums vendus il y a plus de vingt ans... Fataliste, je m'exécute, c'est la loi du genre. Bref, je dessine toute la journée, mais c'est surtout le lendemain dimanche que le public, un peu moins "connaisseur" et un peu plus familial, va plébisciter les deux tomes d'Ava qui m'ont semblé achetés sur place, puisque les piles dans le stand de vente ont sensiblement diminué du coup...
Si je mets tout bout à bout, à raison de six ou sept bouquins par heure, on peut imaginer que j'ai probablement paraphé environ 80 albums sur les deux jours...
En conclusion, mes notes...
Accueil hébergement: 4 * (sur 5)
Note globale: 7,8 (sur 10)
Clairement un festival qui vaut le détour pour la qualité de l'accueil. Pas plus que dans d'autres on ne voit le moindre journaliste venir écrire un papier sur les auteurs, mais c'est devenu habituel, la presse n'est plus du tout demandeuse et ne rend pas trop compte des festivals. Jadis, le moindre déplacement et j'avais des articles, mais c'est fini et ce n'est pas de la faute des organisateurs qui seraient évidemment ravis de créer le buzz autour de leur évènement...
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Dédicaces et festivals,
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Mon avis
En scène en Seyne...
Retour de Roubaix où tout a été parfait mais où j'ai signé pas mal de livres "anciens", que d'ailleurs j'ai presque redécouverts, (oui, je ne me relis pas souvent et certains de ces bouquins sont dans les méandres de ma mémoire) avec en perspective la prochaine virée dans le Midi, maintenant.
Sortie à la clé, ce qui est évidemment plus logique, histoire d'assurer un semblant de promo.
Donc, je serai trois jours dans le Var, à la Seyne-sur-mer à la mi-juin avec cette fois sur la liste pas mal de camarades connus dont d'ailleurs certains pas vus depuis des années...
Je vous en recause en temps voulu.
Sortie à la clé, ce qui est évidemment plus logique, histoire d'assurer un semblant de promo.
Donc, je serai trois jours dans le Var, à la Seyne-sur-mer à la mi-juin avec cette fois sur la liste pas mal de camarades connus dont d'ailleurs certains pas vus depuis des années...
Je vous en recause en temps voulu.
Balade chez les cigognes...
Retour en Alsace en novembre, à Illzach.
Un endroit qui n'est pas des plus gais dans la banlieue de Mulhouse, mais une organisation sans faille et des gens devenus des amis, à force...
Je n'étais pas revenu en 2010, mais pour cette année, c'est calé, fin novembre, sous la neige...
Hop-là...
Un endroit qui n'est pas des plus gais dans la banlieue de Mulhouse, mais une organisation sans faille et des gens devenus des amis, à force...
Je n'étais pas revenu en 2010, mais pour cette année, c'est calé, fin novembre, sous la neige...
Hop-là...
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J'aime bien
15 mai 2011
Passé par ici, il repassera par là.
Roubaix, c'est fini et c'était très bien.
On peut même dire que ça fait partie des meilleurs auxquels j'ai pu participer récemment, en terme de qualité d'accueil et d'attention pour les invités. Il faudra d'ailleurs que je fasse une liste, expliquant les raisons de mes choix et ce qui, au fond, fait le qualitatif d'un festival pour un auteur.
Parmi les derniers, Lyon, Moulin et Fribourg, tous très réussis et avec des hôtes qui ont fait le maximum pour nous mettre dans les meilleures conditions possibles.
Ici donc, une organisation aux petits soins et sans faille, assurée par des jeunes gens particulièrement efficaces et dynamiques, garçons et filles très présents, impliqués, des bénévoles, stagiaires ou employés du Furet du Nord qui nous reçoit dans le cadre de ce festival nordiste.
Bref faut pas t'inquiéter, François, t'as tout fait bien comme il faut.
J'arrive le vendredi soir. Je dois participer à une sorte de débat table ronde sur le métier, avec d'autres auteurs. J'avoue que moi, le bavard, ça me va plutôt bien...
Mais j'y reviendrai dans le post suivant avec un déroulé qui sera désormais le même chaque fois que je parlerai d'un festival, une sorte de compte-rendu détaillé en quelques points et un système de notation de 1 à 5:
On peut même dire que ça fait partie des meilleurs auxquels j'ai pu participer récemment, en terme de qualité d'accueil et d'attention pour les invités. Il faudra d'ailleurs que je fasse une liste, expliquant les raisons de mes choix et ce qui, au fond, fait le qualitatif d'un festival pour un auteur.
Parmi les derniers, Lyon, Moulin et Fribourg, tous très réussis et avec des hôtes qui ont fait le maximum pour nous mettre dans les meilleures conditions possibles.
Ici donc, une organisation aux petits soins et sans faille, assurée par des jeunes gens particulièrement efficaces et dynamiques, garçons et filles très présents, impliqués, des bénévoles, stagiaires ou employés du Furet du Nord qui nous reçoit dans le cadre de ce festival nordiste.
Bref faut pas t'inquiéter, François, t'as tout fait bien comme il faut.
J'arrive le vendredi soir. Je dois participer à une sorte de débat table ronde sur le métier, avec d'autres auteurs. J'avoue que moi, le bavard, ça me va plutôt bien...
Mais j'y reviendrai dans le post suivant avec un déroulé qui sera désormais le même chaque fois que je parlerai d'un festival, une sorte de compte-rendu détaillé en quelques points et un système de notation de 1 à 5:
voyage, accueil, hôtel, repas, rencontres et quantité de livres signés...
14 mai 2011
Offertes aux yeux de tous !
Une dédicace dans un bouquin, c'est personnel, évidemment.
Tour à tour, chaque personne s'installe en face de vous de l'autre côté de la table et vous tend son album. Le dessin que l'Auteur exécute sur la page de garde, accompagné d'un petit mot ou non, n'est évidemment que pour lui.
Voilà pourquoi l'idée d'offrir aux yeux de tous ce qui est à la base un "don graphique" unique destiné au propriétaire du livre semble assez incongrue.
C'est pourtant le thème de l’expo "dédicace-moi un mouton" à Strasbourg du 14 mai au 2 juillet à la médiathèque André Malraux, qui est assez inédite. Je vous en parle évidemment parce qu'on y verra des albums de moi, qu'une lectrice a prêté aux organisateurs, comme des dizaines d'autres ont confié le temps d'une exposition des dessins qui n'auraient dû être vus que par eux...
Partage...
Tour à tour, chaque personne s'installe en face de vous de l'autre côté de la table et vous tend son album. Le dessin que l'Auteur exécute sur la page de garde, accompagné d'un petit mot ou non, n'est évidemment que pour lui.
Voilà pourquoi l'idée d'offrir aux yeux de tous ce qui est à la base un "don graphique" unique destiné au propriétaire du livre semble assez incongrue.
C'est pourtant le thème de l’expo "dédicace-moi un mouton" à Strasbourg du 14 mai au 2 juillet à la médiathèque André Malraux, qui est assez inédite. Je vous en parle évidemment parce qu'on y verra des albums de moi, qu'une lectrice a prêté aux organisateurs, comme des dizaines d'autres ont confié le temps d'une exposition des dessins qui n'auraient dû être vus que par eux...
"Incontournable dans le monde de la BD, la dédicace donne naissance à de véritables petits trésors graphiques, souvent cachés dans les bibliothèques personnelles des amateurs. Le Centre de l’Illustration expose des dédicaces, trésors des collections des lecteurs, et participe au débat qui agite le monde de la BD: existe-t-il une crise de la dédicace ?"
Partage...
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On parle de moi
Dessiner dans une piscine...
Comme je l'ai déjà annoncé ici, c'est à Roubaix que ça se passe.
Ils ont de la constance, mes amis organisateurs, et c'est agréable de se sentir à ce point désiré. Je fais un peu ma diva: trois fois qu'ils m'invitent, deux fois j'ai décommandé à la dernière minute pour des raisons extra-conj... euh, extra-sportiv... euh, non, extra-professionnelles, évidemment. Bref, je suis pas venu.
Mais j'ai accepté un troisième essai. Transformé.
Car cette fois, à part panne insurmontable sur l'autoroute, pas de raison de ne pas y être dès demain soir, où je devrais même participer à une table ronde. Sur la BD, forcément...
Le lieu qui nous accueille pour l'inauguration du festival vaut le coup d’œil, l'ancienne piscine art-déco de la ville devenue musée d'art.
Si j'en crois Google street, les auteurs sont logés très près et on ira dîner demain soir chez les gens d'Ankama, qui en plus de la maison d'édition qui connait la réussite que l'on sait, ont aussi monté un restaurant !
Pas de nouveauté, je signerai Ava, principalement, et puis les bouquins qu'on me tendra, comme toujours.
À demain.
Ils ont de la constance, mes amis organisateurs, et c'est agréable de se sentir à ce point désiré. Je fais un peu ma diva: trois fois qu'ils m'invitent, deux fois j'ai décommandé à la dernière minute pour des raisons extra-conj... euh, extra-sportiv... euh, non, extra-professionnelles, évidemment. Bref, je suis pas venu.
Mais j'ai accepté un troisième essai. Transformé.
Car cette fois, à part panne insurmontable sur l'autoroute, pas de raison de ne pas y être dès demain soir, où je devrais même participer à une table ronde. Sur la BD, forcément...
Le lieu qui nous accueille pour l'inauguration du festival vaut le coup d’œil, l'ancienne piscine art-déco de la ville devenue musée d'art.
Si j'en crois Google street, les auteurs sont logés très près et on ira dîner demain soir chez les gens d'Ankama, qui en plus de la maison d'édition qui connait la réussite que l'on sait, ont aussi monté un restaurant !
Pas de nouveauté, je signerai Ava, principalement, et puis les bouquins qu'on me tendra, comme toujours.
À demain.
Samedi 14 et Dimanche 15 Mai
Salle Watremez
Salle Watremez
Samedi 14 de 10h à 19h - Dimanche 15 de 10h à 18h.
11 mai 2011
Et ça repart...
Un crayonné de placement. Page 1.
Bien sûr, ce n'est pas du tout finalisé et à l'arrivée, ça devrait évoluer encore pas mal, certains dessins proposés ici ne seront pas repris sur le montage définitif. Le premier strip notamment, qui est déjà revu et plus dynamique.
Évidemment je vous proposerai le résultat final à l'encre et ensuite la mise en couleur...
Bien sûr, ce n'est pas du tout finalisé et à l'arrivée, ça devrait évoluer encore pas mal, certains dessins proposés ici ne seront pas repris sur le montage définitif. Le premier strip notamment, qui est déjà revu et plus dynamique.
Évidemment je vous proposerai le résultat final à l'encre et ensuite la mise en couleur...
07 mai 2011
À qui profitent les dédicaces ?
Grenoble. Alpexpo. J'avais 30 ans, j'étais jeune et plein d'insouciance et je croyais encore que ça servait à quelque chose d'utile pour ma "carrière", que d'aller passer mes samedis et dimanche loin des miens, en festival...
Commercialement parlant, je veux dire. Je ne parle pas ici du plaisir de la rencontre ou du déplacement, c'est un autre débat, et si ça ne me plaisait pas, je ne me forcerais pas à y aller, évidemment. On est libre, aucun éditeur ne force ses auteurs à aller signer, préférant de loin qu'ils travaillent sur les albums suivants plutôt que de se fatiguer à faire les beaux sur les routes en prenant de fait du retard dans la livraison des planches...
Pour éviter les malentendus, autant dire tout de suite que je fais partie des gens qui aiment aller signer leurs bouquins... Depuis 25 ans, je me suis baladé en France, Belgique et Suisse, invité de festivals en librairies pour y rencontrer des centaines de lecteurs, réalisant pour eux des milliers de dessins sur autant d'albums à mon nom... Le point d'orgue étant deux voyages formidablement instructifs, plusieurs jours invité par l'ambassade de France: Beyrouth en 1988 et à Moscou en 2006. Moments inoubliables qui effacent d'un coup les affres de la création...
Pour autant, c'est dans le fond plutôt inutile dans l'absolu. Ce n'est pas un moyen de "se faire connaître", comme croient beaucoup de gens. Au cours d'une journée, on signe quelques dizaines d'albums, souvent aux mêmes personnes de ville en ville, qui de toute façon, en bons passionnés ont souvent déjà acheté l'album.
Il faut rappeler que à l'heure actuelle, la plupart des auteurs que vous croiserez en festival ne touchent absolument rien sur les livres qu'ils vendent en signature, ayant lors de la création touché un à-valoir - étalé sur une année en moyenne pour réaliser le livre - entre 100 et 450 euros par pages selon la notoriété, somme qu'il faut rembourser à l'éditeur sur les ventes, évidemment...
Autant dire que souvent ce montant reste le seul gain du livre, en dessous d'un imposant seuil de ventes, jamais atteint. Et qu'il faut vite en faire un autre en espérant que ça finisse par marcher un jour. Je parle ici de la majorité des auteurs, il y a évidemment des têtes de série, stars de la BD et auteurs à succès avec des séries cultes qui eux vivent très bien du métier, heureusement. Pour eux.
Je ne vous parle pas de la presse... Il y a 20 ans, chaque fois que j'allais signer quelque part, il y avait à la clé une télé, une radio ou un article qui permettait de faire parler de son travail, ce qui est quand même la base du truc. Le libraire, malin et souhaitant faire l'événement autour de la venue des gens qu'il invite pouvait encore bien faire les choses... D'autant que c'est dans son intérêt avoué: il touche 30% du prix de vente hors taxe. J'en connais certains qui se sont frottés les mains après mon passage, les jours où ça a bien marché...
Vous achetez cher un livre, entre 10 et 15 euros et pensez souvent que l'auteur de l'autre côté de la table roule sur l'or, imaginant à tort qu'il prend la moitié de cette somme au moins. Mais en fait, pour lui, c'est 8% du prix HT, divisé entre scénariste et dessinateur, en plus... Et à déduire de l'à-valoir évoqué.
En clair certains livres pour lequel je n'ai pas d'à-valoir (les contrats d'avant étaient plus avantageux) rapportent 30 centimes par vente, mais la plupart étant sous le seuil de vente requises, ne servent qu'à rembourser l'éditeur... Autrement dit, faut dépoter...
C'est pour ça que pas mal de copains ne vont jamais signer, préférant de loin produire à la maison. Il y a des timides qui n'aiment pas trop le contact de la foule et ne sont pas à l'aise devant les gens. Dessiner comme ça, à main levée en quelques minutes n'est pas un exercice facile. Moi, j'aime bien. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Certains souffrent, d'autres sont incroyablement à l'aise...
Pour mes dédicaces d'albums, j'ai cessé depuis des années de faire des crobards au crayon pour me lancer dans des dessins à l'encre, en direct et sans crayonné de soutien... Mon dessin a gagné en spontanéité, du coup. C'est je crois ce qui m'a apporté le plus techniquement...
Je le dois à Adamov, à côté de qui je signais à Sierre il y a des années et qui m'avait dit de le faire, alors que, tirant la langue péniblement avec mes crayons pour pondre de pauvres dessins laborieux, je m'extasiais sur son aisance au feutre et en live...
Depuis j'ai la même. Aisance.
Commercialement parlant, je veux dire. Je ne parle pas ici du plaisir de la rencontre ou du déplacement, c'est un autre débat, et si ça ne me plaisait pas, je ne me forcerais pas à y aller, évidemment. On est libre, aucun éditeur ne force ses auteurs à aller signer, préférant de loin qu'ils travaillent sur les albums suivants plutôt que de se fatiguer à faire les beaux sur les routes en prenant de fait du retard dans la livraison des planches...
Pour éviter les malentendus, autant dire tout de suite que je fais partie des gens qui aiment aller signer leurs bouquins... Depuis 25 ans, je me suis baladé en France, Belgique et Suisse, invité de festivals en librairies pour y rencontrer des centaines de lecteurs, réalisant pour eux des milliers de dessins sur autant d'albums à mon nom... Le point d'orgue étant deux voyages formidablement instructifs, plusieurs jours invité par l'ambassade de France: Beyrouth en 1988 et à Moscou en 2006. Moments inoubliables qui effacent d'un coup les affres de la création...
Pour autant, c'est dans le fond plutôt inutile dans l'absolu. Ce n'est pas un moyen de "se faire connaître", comme croient beaucoup de gens. Au cours d'une journée, on signe quelques dizaines d'albums, souvent aux mêmes personnes de ville en ville, qui de toute façon, en bons passionnés ont souvent déjà acheté l'album.
Il faut rappeler que à l'heure actuelle, la plupart des auteurs que vous croiserez en festival ne touchent absolument rien sur les livres qu'ils vendent en signature, ayant lors de la création touché un à-valoir - étalé sur une année en moyenne pour réaliser le livre - entre 100 et 450 euros par pages selon la notoriété, somme qu'il faut rembourser à l'éditeur sur les ventes, évidemment...
Autant dire que souvent ce montant reste le seul gain du livre, en dessous d'un imposant seuil de ventes, jamais atteint. Et qu'il faut vite en faire un autre en espérant que ça finisse par marcher un jour. Je parle ici de la majorité des auteurs, il y a évidemment des têtes de série, stars de la BD et auteurs à succès avec des séries cultes qui eux vivent très bien du métier, heureusement. Pour eux.
Je ne vous parle pas de la presse... Il y a 20 ans, chaque fois que j'allais signer quelque part, il y avait à la clé une télé, une radio ou un article qui permettait de faire parler de son travail, ce qui est quand même la base du truc. Le libraire, malin et souhaitant faire l'événement autour de la venue des gens qu'il invite pouvait encore bien faire les choses... D'autant que c'est dans son intérêt avoué: il touche 30% du prix de vente hors taxe. J'en connais certains qui se sont frottés les mains après mon passage, les jours où ça a bien marché...
Vous achetez cher un livre, entre 10 et 15 euros et pensez souvent que l'auteur de l'autre côté de la table roule sur l'or, imaginant à tort qu'il prend la moitié de cette somme au moins. Mais en fait, pour lui, c'est 8% du prix HT, divisé entre scénariste et dessinateur, en plus... Et à déduire de l'à-valoir évoqué.
En clair certains livres pour lequel je n'ai pas d'à-valoir (les contrats d'avant étaient plus avantageux) rapportent 30 centimes par vente, mais la plupart étant sous le seuil de vente requises, ne servent qu'à rembourser l'éditeur... Autrement dit, faut dépoter...
C'est pour ça que pas mal de copains ne vont jamais signer, préférant de loin produire à la maison. Il y a des timides qui n'aiment pas trop le contact de la foule et ne sont pas à l'aise devant les gens. Dessiner comme ça, à main levée en quelques minutes n'est pas un exercice facile. Moi, j'aime bien. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Certains souffrent, d'autres sont incroyablement à l'aise...
Pour mes dédicaces d'albums, j'ai cessé depuis des années de faire des crobards au crayon pour me lancer dans des dessins à l'encre, en direct et sans crayonné de soutien... Mon dessin a gagné en spontanéité, du coup. C'est je crois ce qui m'a apporté le plus techniquement...
Je le dois à Adamov, à côté de qui je signais à Sierre il y a des années et qui m'avait dit de le faire, alors que, tirant la langue péniblement avec mes crayons pour pondre de pauvres dessins laborieux, je m'extasiais sur son aisance au feutre et en live...
Depuis j'ai la même. Aisance.
06 mai 2011
Trois pages d'amorce...
1, 2 et 3...
Un polar contemporain, ligne claire, classique. Ce qu'au fond je sais faire de mieux...
Un polar contemporain, ligne claire, classique. Ce qu'au fond je sais faire de mieux...
Solitude de l'auteur lambda...
Pas de sortie de livre ces jours-ci... Pourtant je passe le weekend prochain à... Roubaix !
Bon, évidemment c'est un peu inepte d'aller passer trois jours dans un festival à dédicacer des albums qui n'ont pas de suite ou des bouquins vendus il y a des lustres qui ne rapporteront rien. Sans nouveauté, ce genre de déplacement devient assez inutile et vain, limite perte de temps, d'autant qu'après lecture de la liste des auteurs invités, je n'ai pas non plus de "vieux pote pas vu depuis des lustres à retrouver", juste une suite de noms d'inconnus, dont je ne sais pas encore s'ils gagnent ou pas à l'être. Connus.
Et en fait, je n'en connais pas un seul...
J'ai déjà vécu ce sentiment d'ennui et de "mais qu'est-ce que je fais là ?" qui parfois submerge l'auteur solitaire quand il prend soudainement conscience qu'il serait mieux à la maison qu'assis sur une chaise en plastique dans un gymnase où on se les gèle face à des inconnus qui se pressent (ou pire, personne dans la file d'attente...) pour obtenir un dessin jeté en quelques minutes en pensant que pendant le temps que vous dessinez pour eux ils peuvent tout se permettre, avant que vous ne partiez bouffer des chips et du jambon sorti de l'emballage de la supérette voisine. Le pire étant ceux qui viennent d'acheter d'occasion un de vos bouquins dans le stand d'à-côté, chez le bouquiniste qui lui dépote, et qui pensent que ça vous comble de signer un truc sur lequel vous ne touchez évidemment pas un centime...
Je caricature à peine, ça arrive...
Heureusement, c'est rare et rien ne dit que je ne revienne pas de Roubaix où je serai dans une semaine, enchanté de mon déplacement.
Pour autant à part par plaisir, il n'y a rien à attendre d'un festival, professionnellement parlant. Les décisions ne se prennent pas là. Tout au plus peut-on poser les jalons d'une future collaboration avec un auteur qu'on croiserait et avec qui on sympathiserait suffisamment pour se lancer dans un projet commun, ensuite. Mais les temps sont durs et les solutions ailleurs, la plupart du temps.
J'ai rencontré Chrys Millien à Grenoble, au cours de la semaine anniversaire Glénat en 99. C'est le cas le plus probant puisqu'aujourd'hui encore, on travaille ensemble. J'ai aussi plus récemment dédicacé à côté de Serge le Tendre, ce qui lui a fait penser à moi quelques mois plus tard pour participer à "Paroles d'étoiles" et dessiner 5 planches écrites par ses soins en 2008.
Bon, évidemment c'est un peu inepte d'aller passer trois jours dans un festival à dédicacer des albums qui n'ont pas de suite ou des bouquins vendus il y a des lustres qui ne rapporteront rien. Sans nouveauté, ce genre de déplacement devient assez inutile et vain, limite perte de temps, d'autant qu'après lecture de la liste des auteurs invités, je n'ai pas non plus de "vieux pote pas vu depuis des lustres à retrouver", juste une suite de noms d'inconnus, dont je ne sais pas encore s'ils gagnent ou pas à l'être. Connus.
Et en fait, je n'en connais pas un seul...
J'ai déjà vécu ce sentiment d'ennui et de "mais qu'est-ce que je fais là ?" qui parfois submerge l'auteur solitaire quand il prend soudainement conscience qu'il serait mieux à la maison qu'assis sur une chaise en plastique dans un gymnase où on se les gèle face à des inconnus qui se pressent (ou pire, personne dans la file d'attente...) pour obtenir un dessin jeté en quelques minutes en pensant que pendant le temps que vous dessinez pour eux ils peuvent tout se permettre, avant que vous ne partiez bouffer des chips et du jambon sorti de l'emballage de la supérette voisine. Le pire étant ceux qui viennent d'acheter d'occasion un de vos bouquins dans le stand d'à-côté, chez le bouquiniste qui lui dépote, et qui pensent que ça vous comble de signer un truc sur lequel vous ne touchez évidemment pas un centime...
Je caricature à peine, ça arrive...
Heureusement, c'est rare et rien ne dit que je ne revienne pas de Roubaix où je serai dans une semaine, enchanté de mon déplacement.
Pour autant à part par plaisir, il n'y a rien à attendre d'un festival, professionnellement parlant. Les décisions ne se prennent pas là. Tout au plus peut-on poser les jalons d'une future collaboration avec un auteur qu'on croiserait et avec qui on sympathiserait suffisamment pour se lancer dans un projet commun, ensuite. Mais les temps sont durs et les solutions ailleurs, la plupart du temps.
J'ai rencontré Chrys Millien à Grenoble, au cours de la semaine anniversaire Glénat en 99. C'est le cas le plus probant puisqu'aujourd'hui encore, on travaille ensemble. J'ai aussi plus récemment dédicacé à côté de Serge le Tendre, ce qui lui a fait penser à moi quelques mois plus tard pour participer à "Paroles d'étoiles" et dessiner 5 planches écrites par ses soins en 2008.
Samedi 14 et Dimanche 15 Mai
Salle Watremez
Salle Watremez
Samedi 14 de 10h à 19h - Dimanche 15 de 10h à 18h.
05 mai 2011
Peut pas s'en empêcher, le gars !
J'ai commis 4 albums avec Alain.
Deux Celadon Run pour Glénat dont le 4, le meilleur de la série, le plus abouti aussi bien au niveau du scénario, que du dessin et des couleurs et ensuite les deux Ava Dream au Lombard, qui auraient dû être un succès commun, avant qu'il ne se fasse hussarder par Desberg pour reprendre IRS, tuant dans l’œuf notre série à peine créée.
J'avoue, je ne fais plus trop attention à ce qu'il fait depuis, mais j'ai découvert hier la couverture de son second IRS et je vois qu'encore une fois il n'a pas pu s'empêcher de dessiner une nana à poil...
Une belle, mais bon...
Sacré Alain, décidément, on ne le changera pas.
Ava était supposée paraître timide et discrète, le principe étant de la faire passer le plus inaperçu possible, thème même de l'histoire "infiltration"... Mais il en a fait une petite pouffe exhibitionniste passant sa vie à poil au fil des cases ou en petite culotte et micro-short, (probablement pour ne pas se faire remarquer...) assez loin de mon envie et au détriment de la logique même de l'histoire que j'avais écrite..
Passablement agaçant, c'est un truc qu'on m'a pas mal reproché à MOI, aussi bien de la part de l'éditeur (mais qui a vu depuis que je n'y était pour rien et que ce n'était pas du tout dans le scénario) que des lecteurs, qui eux n'ont que le produit final à juger !
Ceci posé, à part ça, ce mec a un talent fou...
Deux Celadon Run pour Glénat dont le 4, le meilleur de la série, le plus abouti aussi bien au niveau du scénario, que du dessin et des couleurs et ensuite les deux Ava Dream au Lombard, qui auraient dû être un succès commun, avant qu'il ne se fasse hussarder par Desberg pour reprendre IRS, tuant dans l’œuf notre série à peine créée.
J'avoue, je ne fais plus trop attention à ce qu'il fait depuis, mais j'ai découvert hier la couverture de son second IRS et je vois qu'encore une fois il n'a pas pu s'empêcher de dessiner une nana à poil...
Une belle, mais bon...
Sacré Alain, décidément, on ne le changera pas.
Ava était supposée paraître timide et discrète, le principe étant de la faire passer le plus inaperçu possible, thème même de l'histoire "infiltration"... Mais il en a fait une petite pouffe exhibitionniste passant sa vie à poil au fil des cases ou en petite culotte et micro-short, (probablement pour ne pas se faire remarquer...) assez loin de mon envie et au détriment de la logique même de l'histoire que j'avais écrite..
Passablement agaçant, c'est un truc qu'on m'a pas mal reproché à MOI, aussi bien de la part de l'éditeur (mais qui a vu depuis que je n'y était pour rien et que ce n'était pas du tout dans le scénario) que des lecteurs, qui eux n'ont que le produit final à juger !
Ceci posé, à part ça, ce mec a un talent fou...
04 mai 2011
Inconnu du passé introuvable...
En dédicace, parfois, certains lecteurs sortent de leurs cartons des trucs qui me ramènent en arrière. Là c'est un bond de près de 30 ans avec ce travail fait dans l'urgence en 83 qu'un lecteur m'avait amené à Lorient, il y a quelques années...
Des planches "ligne claire" avec des couleurs en à-plat, une douzaine de pages racontant le périple d'un navigateur médiatisé dans ce petit bouquin souple édité par le Crédit Agricole pour fêter comme il se doit la victoire de leur poulain Philippe Jeantot. Une course en solitaire remportée quelques jours plus tôt sur son bateau sponsorisé par la banque.
Je n'ai pas encore d'album, à part un Waterloo dessiné à trois en deux mois pour Larousse et un truc Hanna-Barbera paru sous le label TéléJunior. Je bosse beaucoup pour une agence de pub qui utilise mes talents avec assiduité, me proposant pas mal de choses à faire entre 83 et 84... Principalement pour le Crédit Agricole qui est un gros client d'ID Program, l'agence en question sise rue Croix-des Petits-Champs...
Je dîne avec le navigateur, à Boulogne, avec des pontes de la banque avant de m'attaquer aux pages, histoire de savoir de quoi je cause. Philippe qui vient de passer plusieurs semaines en mer est un peu déphasé par les serveurs qui se tiennent derrière chaque convive et remplissent les verres sitôt qu'ils sont entamés, un ballet de loufiats dans ce resto 4 étoiles qui le change probablement des conserves à bord de "Crédit Agricole"...
Huit jours de dessin à fond et le truc est imprimé dans la foulée à 50 000 exemplaires, qui seront donnés dans les agences. Un truc cher.
Pourquoi vous parler de ça ? Parce qu'un lecteur m'a demandé récemment par mail si j'en avais un exemplaire, qu'il était prêt à m'acheter assez cher mais que malheureusement je n'ai plus dans mes cartons.
Je me dois d'avouer à ma grande honte mais dans un souffle de lucidité que vous m'accorderez, que sur le plan graphique c'est quand même assez euh... moyen et qu'heureusement depuis, j’ai fait quelques progrès...
Des planches "ligne claire" avec des couleurs en à-plat, une douzaine de pages racontant le périple d'un navigateur médiatisé dans ce petit bouquin souple édité par le Crédit Agricole pour fêter comme il se doit la victoire de leur poulain Philippe Jeantot. Une course en solitaire remportée quelques jours plus tôt sur son bateau sponsorisé par la banque.
Je n'ai pas encore d'album, à part un Waterloo dessiné à trois en deux mois pour Larousse et un truc Hanna-Barbera paru sous le label TéléJunior. Je bosse beaucoup pour une agence de pub qui utilise mes talents avec assiduité, me proposant pas mal de choses à faire entre 83 et 84... Principalement pour le Crédit Agricole qui est un gros client d'ID Program, l'agence en question sise rue Croix-des Petits-Champs...
Je dîne avec le navigateur, à Boulogne, avec des pontes de la banque avant de m'attaquer aux pages, histoire de savoir de quoi je cause. Philippe qui vient de passer plusieurs semaines en mer est un peu déphasé par les serveurs qui se tiennent derrière chaque convive et remplissent les verres sitôt qu'ils sont entamés, un ballet de loufiats dans ce resto 4 étoiles qui le change probablement des conserves à bord de "Crédit Agricole"...
Huit jours de dessin à fond et le truc est imprimé dans la foulée à 50 000 exemplaires, qui seront donnés dans les agences. Un truc cher.
Pourquoi vous parler de ça ? Parce qu'un lecteur m'a demandé récemment par mail si j'en avais un exemplaire, qu'il était prêt à m'acheter assez cher mais que malheureusement je n'ai plus dans mes cartons.
Je me dois d'avouer à ma grande honte mais dans un souffle de lucidité que vous m'accorderez, que sur le plan graphique c'est quand même assez euh... moyen et qu'heureusement depuis, j’ai fait quelques progrès...
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Mes souvenirs,
Pub et bandes dessinées
02 mai 2011
Investir... sur moi ?
Il va falloir encore un peu de temps, mais très bientôt vous pourrez investir sur un de mes projets en BD et devenir mon éditeur pour une poignée d'euros. Si, si...
Un portail internet permettant de mettre en contact des auteurs de BD désireux de placer leurs nouveaux projets avec de potentiels investisseurs, ici appelés des "édinautes", c'est le pari d’une nouvelle maison d’édition belge, Sandawe, une belle idée, comme ce qui existe dans d’autres domaines, avec le chanson ou le cinéma, c'est "my major company"... appliqué à la BD avec Sandawe.
À partir d'une mise de fond de 10 € par part (2 part minimum), ce qui n'est pas grand-chose (mais multipliez donc par 100 personnes et vous verrez que ça commence à faire...) les lecteurs qui seraient séduits par un projet présenté sur le site (planches synopsis, dessins et bande-annonce pour se faire une idée) peuvent participer au financement d'un album qui leur plaît, investissant la somme qu'ils souhaitent, puis suivront les étapes de création pas à pas jusqu'à la sortie.
Selon les divers montants de contribution choisis par l'édinaute, ce dernier recevra ensuite l’album, accompagné par une dédicace, un ex-libris, etc... Et surtout, sera crédité nominativement dans l’album comme un des éditeurs.
Donc c'est un investissement mineur et en aucun cas "à perte", puisque pour un prix un peu plus élevé qu'un album classique, on fait partie des gens qui ont permis que le livre existe. Nominativement marqué "dedans", implication suprême essentielle,
"Une des idées est que chaque personne soutenant "son" album peut en parler autour de lui, créant déjà le bouche-à-oreille et en assurant dont la promotion: un album qui est déjà attendu à sa sortie, c’est une belle mise en avant chez les libraires et le public." dit Patrick Pinchart, le créateur du site et ancien de chez Dupuis.
Autant vous dire que comme j'ai un projet, SarA Lone qui va se retrouver là-bas, j'espère que mes amis d'ici et mes proches seront les premiers à investir dedans, même de façon symbolique, histoire de me soutenir dans cette façon de faire d'un genre nouveau.
En parallèle avec d'autres projets plus traditionnels et pour des éditeurs classiques, en dessin ou texte ou les deux...
Mais l'expérience est très intéressante.
Un portail internet permettant de mettre en contact des auteurs de BD désireux de placer leurs nouveaux projets avec de potentiels investisseurs, ici appelés des "édinautes", c'est le pari d’une nouvelle maison d’édition belge, Sandawe, une belle idée, comme ce qui existe dans d’autres domaines, avec le chanson ou le cinéma, c'est "my major company"... appliqué à la BD avec Sandawe.
À partir d'une mise de fond de 10 € par part (2 part minimum), ce qui n'est pas grand-chose (mais multipliez donc par 100 personnes et vous verrez que ça commence à faire...) les lecteurs qui seraient séduits par un projet présenté sur le site (planches synopsis, dessins et bande-annonce pour se faire une idée) peuvent participer au financement d'un album qui leur plaît, investissant la somme qu'ils souhaitent, puis suivront les étapes de création pas à pas jusqu'à la sortie.
Selon les divers montants de contribution choisis par l'édinaute, ce dernier recevra ensuite l’album, accompagné par une dédicace, un ex-libris, etc... Et surtout, sera crédité nominativement dans l’album comme un des éditeurs.
Donc c'est un investissement mineur et en aucun cas "à perte", puisque pour un prix un peu plus élevé qu'un album classique, on fait partie des gens qui ont permis que le livre existe. Nominativement marqué "dedans", implication suprême essentielle,
"Une des idées est que chaque personne soutenant "son" album peut en parler autour de lui, créant déjà le bouche-à-oreille et en assurant dont la promotion: un album qui est déjà attendu à sa sortie, c’est une belle mise en avant chez les libraires et le public." dit Patrick Pinchart, le créateur du site et ancien de chez Dupuis.
Autant vous dire que comme j'ai un projet, SarA Lone qui va se retrouver là-bas, j'espère que mes amis d'ici et mes proches seront les premiers à investir dedans, même de façon symbolique, histoire de me soutenir dans cette façon de faire d'un genre nouveau.
En parallèle avec d'autres projets plus traditionnels et pour des éditeurs classiques, en dessin ou texte ou les deux...
Mais l'expérience est très intéressante.
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